"Pardonnez moi, lecteur, car j'ai pêché".
Oui, c'est bien ainsi que je pourrais débuter ce post, car l'heure est grave.
J'ai beau de ne pas être une abonnée du bénitier, je crois bien que je vais devoir me confesser. Aller à confesse, comme on dit (enfin dans mon cas je ne l'avais jamais dit et je ne me suis jamais pliée à l'exercice non plus).
Moi pêcheresse (tiens la formulation me rappelle quelqu'un), je ne pourrais pas rester plus longtemps sans expier mes déviances. Moi pêcheresse (oh c'est classe), je ne pourrais pas attendre dimanche. Euh, parce que l'on ne se confesse que le dimanche, c'est bien ça ? Et il reçoit sur rendez-vous, Monsieur le Curé ? Doit-on prendre sa carte vitale ? Je ne sais pas moi....!
Moi pêcheresse (tiens la formulation me rappelle quelqu'un), je ne pourrais pas rester plus longtemps sans expier mes déviances. Moi pêcheresse (oh c'est classe), je ne pourrais pas attendre dimanche. Euh, parce que l'on ne se confesse que le dimanche, c'est bien ça ? Et il reçoit sur rendez-vous, Monsieur le Curé ? Doit-on prendre sa carte vitale ? Je ne sais pas moi....!
Tenez, le plus simple serait que ce soit vous, lecteur, qui me confessiez. Nous pourrions faire ça chez moi (ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas d'une proposition déguisée). Nous improviserions un confessionnal de fortune dans la cabine de douche, le rideau négligemment tiré, vous et moi de chaque côté. Les maintes jointes je vous chuchoterai mon pêché (oui parce quand on se confesse, on chuchote). Vous me notifierez un Pater Noster pour me laver de mes déviances. Comme je n'y entends rien à cette prière, je déclinerai mes quelques restes de latin Rosa, Rosa, Rosam, Rosae, Rosae, Rosa.
Trèves de balivernes, quelles atrocités vais-je vous révéler ?
Que je suis une mère indigne parce que j'ai revendu notre chauffe-biberon
Que je suis une mère indigne parce que j'ai revendu notre chauffe-biberon
et notre Babycook
sur "Le Bon Coin"...euh, oui c'est vrai...
Mais ce sont de mes manquements vestimentaires dont je voulais honteusement vous parler. Oui, lecteur, j'ai médit. Après avoir férocement décrié le slim dans un de mes précédents posts, ICI et fustigé C&A pour son côté ringard et vieillot LA, figurez-vous que j'ai acheté un slim chez C&A. Vous en restez coi, hein ? Je vous l'avais dit que c'était grave. Je ne saurais expliqué mon geste. Sans doute ai-je été influencée par une puissance démoniaque, je ne vois que ça ?!
Que vous dire pour me disculper si ce n'est que je suis divine dans ce slim : fesses rebondies, cuissots gainés, jambes fuselées. Étrangement, il ne me sert même pas au niveau du minou. Car c'est vrai que généralement, les slims sont très ajustés à l'entrejambe. D'ailleurs, essayer un pantalon slim après une nana mycosée est un danger que l'on ne doit pas sous-estimer. Ils devraient fournir un protège-slip adhésif dans les cabines d'essayage. "Madame, vous avez combien d'articles, 2 ? Tenez votre jeton. Et combien de slims, 1 ? Tenez-votre protège-slip."
Désormais, je me fonds dans la masse, je me suis "slimisée". Je suis habillée comme toutes les nénettes entre 15 et 35 ans sauf que moi...ben, j'en ai 37 ans !
Amen.