vendredi 31 mai 2013

J'ai testé une séance de LPG

J'ai profité d'une offre découverte pour tester le LPG. Le LPG a beau rimer avec PSG ou dans le désordre GPL, ce n'est pas un truc de mecs (encore que). Le LPG (Cellu M6) est un célèbre appareil de lipomassage qui utilise la technique du palper-rouler pour :
  1. réactiver le stockage des graisses 
  2. effacer les surcharges
  3. raffermir les tissus
  4. lisser le grain de peau
Oui rien que ça.

Là, vous vous demandez certainement pourquoi j'ai décidé de tester cet appareil alors que j'ai un corps de déesse. Oh vous me gênez...
Et bien disons que l'on peut être mince, ferme, délicieuse, sexuellement désirable et avoir envie de se faire palper et rouler. Et puis, comme Laure Manaudou, je fais une pause avec la natation mais pas avec la Beauté avec un grand B. Enfin, dans mon cas, ce n'est pas que j'ai vraiment envie de faire une pause avec la natation mais plutôt que je n'ose pas laisser ma progéniture dans sa poussette au bord de la piscine pendant que je fais mes longueurs (oui, vous me confirmez que ça ne se fait pas).


un lieu aseptisé                      

Vous pénétrez dans un lieu...comment dire, un peu clinique. On est loin des instituts de massages classiques : pas de bougie, pas d'encens, pas de musique zen mais une décoration sommaire voire inhospitalière. Une énorme machine ressemblant étrangement à celle qu'utilise votre dentiste et une table de massage trônent au milieu de la pièce. Le ton est donné.

un interrogatoire poussé

À peine l'esthéticienne vous a-t-elle saluée qu'elle vous assaille de questions sur votre quotidien, votre hygiène de vie, vos antécédents médicaux...tant et si bien que vous en venez à vous demander s'il n'y a pas une erreur et si dans les dix prochaines minutes, vous n'allez pas finalement être anesthésiée, découpée et liposucée. Pas fière, vous risquez alors un "Euh le LPG c'est juste un massage hein...?"; "Oui, enfin je dois vous prévenir que la première séance est un peu douloureuse" "Ah !" Pour vous rassurer vous décidez de faire un peu d'humour "Ah ben je vais plutôt revenir pour la seconde séance alors hi hi hi" ...qui n'amuse vraisemblablement que vous. Il ne manquait plus que ça vous allez devoir passer la prochaine heure avec une ... avec qui d'ailleurs "Annette", wep, Annette c'est chouette !

une tenue singulière

Vient le moment où vous devez vous mettre à nue (physiquement cette fois-ci). Dame Annette vous tend un ridicule string et un collant blanc intégral, c'est-à-dire qui remonte jusqu'au cou (oui, c'est spécial et encore vous ne vous êtes pas vue dedans). "Voilà, je vous laisse vous préparer, je reviens dans 2 minutes". Bon sang, 2 minutes c'est peu ! Rien que d'y penser vous êtes en nage, faudrait pas qu'elle revienne et vous découvre dans votre simple appareil (curieux quand même cette expression) ou pire qu'elle vous retrouve en train de vous dépatouiller avec le collant, debout, jambes écartées et légèrement fléchies à essayer de donner un peu de mou.
Vite, vous dévêtir, vite coincer vos petites affaires dans un coin, vite enfiler ce string dont la distinction entre le recto et le verso est mince, vite revêtir avec habileté cet étrange collant. Finalement vous ne vous êtes pas si mal débrouillée, c'est bien simple, vous avez même le temps de vous "admirer" dans le miroir. Bon et bien Lara Croft ce n'est pas vous. Vous ne ressemblez pas non plus à la Josiane du site internet www.petasseenchasse.com (cherchez pas il n'existe pas !) qui portait une combinaison en vinyle. Non, vous, vous avez juste l'air d'une danseuse de ballet dont on aurait chouré le tutu. Toc toc. Vous vous jetez sur la table de massage et d'un ton faussement décontracté, lancez à la volée "oui oui c'est bon". 

une machine bruyante

Et c'est le moment pour Dame Annette de débuter les hostilités. Elle dégaine le bras de sa monstrueuse machine et l'applique sur votre fessier. S'en suit une énorme aspiration accompagnée d'un bruit effroyable de succion un peu comme quand votre papi mangeait sa soupe slurp, mais puissance 10. 

Là vous êtes franchement étonnée de découvrir que vous n'avez finalement ressenti aucune douleur. Et la séance va se poursuivre ainsi cuissots, jambonneaux...les meilleurs morceaux, côté pile et côté face. Dire que tout ceci est agréable serait mentir le bruit et l'environnement n'incitant pas à la détente. 

En définitive, je ne pourrais pas vous dire si cette machine est efficace puisque je ne l'ai testée qu'une seule fois et que je n'avais pas de réels besoins. Oui, ce post est très utile ! Néanmoins, celle-ci doit certainement faire le bonheur des adeptes de soins cosmétiques un peu high tech (que je ne suis pas). Un kiné, un tant soit peu Apollon, qui vous pétrit la couenne est à mon sens bien mieux. Mais bon...



jeudi 23 mai 2013

Ah si j'étais riche lai lai lai ♫♫♫

....lai lai ♫♫♫ 
Ben quoi, je peux chanter, vous avez vu le temps ! Cela fait des semaines que nous n'avons pas vu le soleil. Oui toi lecteur, qui tomberait par hasard sur ce post en...2017, sache que le printemps 2013 fut plus que pourri en France.

Mais revenons à notre chanson. J'ai désormais décidé de jouer régulièrement au loto. Et puis tenez, soyons fou, je vais également m'arrêter de travailler...mais non je plaisante. Mais pourquoi me direz-vous ? Parce que je suis un vrai boute-en-train et que...ah pourquoi je veux jouer au loto et arrêter de travailler ? Et bien disons qu'il semblerait qu'avoir un salaire en France soit honteusement discriminant envers les individus qui sont dans le besoin.
Quand je pense (oui, il m'arrive de penser, je ne vous ai pas dit réfléchir), donc quand je pense qu'il a été récemment envisagé un système de sécurité sociale en fonction des revenus. C'est-à-dire un système où, plus on gagne bien sa vie moins on est pris en charge. C'est-à-dire un système où, sachant que les cotisations sécurité sociale sont proportionnelles aux rémunérations, les plus gros contributeurs seraient moins remboursés que ceux qui contribuent moins voire pas du tout.

Et je ne parle pas de :
  • la baisse des allocations familiales (parce qu'un un foyer qui a 5 000 euros de revenus par mois c'est beaucoup trop),
  • la taxe à 75% pour ces saletés de riches (parce l'argent est sale),
  • l'affaire Cahuzac (qui a donné lieu à une compétition stupide des ministres où chacun essayait d'être plus pauvre que l'autre).

D'une manière générale nous n'aimons pas en France que certains aient une entreprise prospère ou gagnent bien leur vie.
Je me souviens d'un dessin amusant que j'avais vu et dont je n'arrive malheureusement pas à remettre la main dessus qui résumait assez bien la mentalité française. On voyait un homme d'affaires aux Etats-Unis qui passait à côté d'un SDF, une bulle au-dessus du SDF indiquait "un jour, je serais comme lui". Puis la même image mais en France avec cette fois-ci écrit "un jour il sera comme moi"

Partant du principe que l'on trouvera peut-être plus louable que je gagne de l'argent en jouant à des jeux de hasard qu'en travaillant dignement. J'ai décidé de jouer au loto.

J'aurais pu faire un Euro Millions,


c'est vrai que c'est tentant. Enfin, personnellement j'aurais choisi un vernis plus rouge pétasse mais bon la piscine est certainement très belle.
Mais comme c'est mal vu en France d'être "outrageusement riche", j'ai finalement opté pour le bon vieux loto français,


plus accès sur les boules (oui, on est d'accord, ça me ressemble plus).

Mais je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça. Car enfin, une bibiche ne fait pas de politique.
Tenez, la prochaine fois je vous parlerai plutôt du grand dilemme qui m'anime en ce moment : vaut-il mieux porter une culotte ou un string ?



mercredi 15 mai 2013

J'ai testé le malaise vagal

J'ai testé le malaise vagal en long, en large et en travers (euh...rien de lubrique).


Le malaise vagal ou syncope neuro-cardio vasculaire (débrouillez-vous avec ça) est dû à une activité excessive du système nerveux parasympathique (non, aucun rapport avec le fait d'être trop sympathique). Il se traduit entre autres par un ralentissement du système cardiaque et une chute de la tension artérielle.

En fait, le malaise vagal c'est un truc tout bête qui fait que vous vous retrouvez, en quelques secondes, à l'insu de votre plein gré (comme disait le poète Richard Virenque) et sans combat préalable, K.O au sol. Lorsque vous rouvrez les yeux vous êtes généralement assaillis de questions par une assistance mi-voyeuse, mi-inquiète : "Ça vous arrive souvent ? ", "Vous avez mangé ce matin ? ", "Vous êtes enceinte ?"... qui s'improvise secouriste d'un jour : "Restez couchée", "Levez-lui les jambes", "Vous êtes un peu trop habillée là", "J'appelle les pompiers", "Tenez, buvez ça"...

Les malaises vagaux (et non vagals comme bancals, fatals, natals ...oui révisons ensemble le pluriel des adjectifs) peuvent survenir n'importe où (sinon, ce n'est pas drôle). Certains facteurs favorisent son apparition et comme je ne recule devant rien (enfin surtout comme je ne contrôle rien), je les ai testés pour vous.

L'émotion, oui parce que je suis une femme sensible

Dans mon lit, au réveil, je peine à ouvrir les yeux, du moins l'un deux. Je me sens bouffie. Je me lève, me dirige vers la salle de bain et croise mon reflet dans le miroir. "Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la plus belle aujourd'hui ?" (oui, une femme au réveil est toujours très puérile). Stupeur, je suis monstrueuse. La paupière de mon oeil droit est couleur aubergine, elle a doublé de volume. Il m'est impossible d'ouvrir complètement l'oeil. Ma lèvre supérieure a subi le même châtiment, elle est toute gonflée, déformée par un affreux rictus. Je suis devenue une bête de foire (oui rien que ça). Mon visage d'habitude si délicat, si gracieux, si angélique, si frais (ben quoi c'était il y a quelques années) est ravagé...par deux piqûres de moustique. C'en est trop pour moi, ce spectacle me porte à l'estomac, je suis prise de sueurs et m'effondre.

La douleur, oui, sensible

Je viens d'effectuer des longueurs à la piscine. Alors que je grimpe à l'échelle pour sortir de l'eau. Je suis prise d'une terrible crampe à la fesse gauche. Ne rigolez pas ça fait fichtrement mal. Je m'extirpe néanmoins de l'eau avec élégance (j'étais à la piscine de Neuilly sur Seine, tout de même) et tente de rejoindre les vestiaires de la manière la plus digne qu'il soit (c'est à dire sans boiter du cul). La douleur est si intense qu'une fois de plus mes tripes s'en trouvent chamboulées, viennent ensuite les bouffées de chaleur. Le malaise est proche. Une douche chaude devrait apaiser la douleur. Sous le jet, je malaxe, pétris, compresse mon muscle fessier (et quel muscle !) mais rien n'y fait. Mon horizon s'assombrit, je m'écroule sur le carrelage.

La fatigue, le stress, les petits fours, le champomy...que sais-je ?

Je suis en séminaire avec tout le gratin du boulot. Nous dînons en extérieur (euh..il ne s'agit pas d'un pique-nique mais d'un dîner dans un restaurant au coeur d'une végétation luxuriante, c'est plus clair comme cela). Alors que nous nous apprêtons à déguster le plat de résistance, je suis prise d'une violente envie d'aller à la selle. Je me lève donc et me dirige prestement vers les lieux d'aisances (notez comme tout cela est si joliment dit). Comme nous sommes en pleine nature, ces foutues commodités sont très éloignées. J'ai maintenant la nausée. Je me sens subitement très fatiguée. Je vais défaillir. Je décide de rebrousser chemin pour rejoindre ma chaise. Et c'est le trou noir.
Je me réveille tout le monde s'agite autour de moi. J'ai les jambes en l'air alors que je suis en jupe. Ma première pensée est "Bordel, mais quelle culotte ai-je mis ce matin?" puis "Ouf ça va, je me suis fait le maillot". Je suis encore très pâle m'explique-t-on, pas question de me lever, ni même de baisser mes jambes (le spectacle doit rester entier), les pompiers ne devraient pas tarder.

Des moments comme ça, ma foi, il y en a eu pas mal : dans le métro un jour de grève, chez le bijoutier (je ne retrouvais plus le trou de mes oreilles, enfin les trous qui avaient été percés aux lobes de mes oreilles)...et j'en passe.



vendredi 3 mai 2013

Bibiche Le Mag, non rien à voir avec moi...

Bibiche le Mag, et bien non rien à voir avec moi "Différent, divergent, dissipé" tel est son slogan et pourtant non, rien à voir avec moi... C'est un peu par hasard que j'ai appris son existence (oui bon ok, c'est vrai, c'est en tapant comme une dératée "bibiche" sur google, histoire de comprendre comment mon blog était référencé, que je suis tombée dessus).


C'est un magazine de société : 
  • bordelais (comme moi, enfin je suis libournaise d'origine mais c'est tout comme)
  • féminin (mais pas tel que nous le connaissons, souvenez-vous)
  • trimestriel (quatre par an oui, c'est bien ça !)
  • gratuit (mais 10 € si l'on s'abonne, hein ? oui ben je vous expliquerai un autre jour) 
  • tout nouveau (normal, avec mon blog vous êtes toujours au fait des dernières nouveautés !).
La couverture m'a vraiment donné envie. Quant au teaser, je l'ai trouvé très bon : drôle, délirant, déjanté, ultra punchy...bref, je devais me procurer ce Bibiche.


Je me suis tapée exactement 568 km (Paris/Bordeaux) pour le dénicher, enfin c'est surtout mon cher et tendre qui se les ai tapés entre 21h et 1h du matin. Moi et bien, je pionçais tranquillement à côté, parce que ...je le vaux bien, certes, mais aussi parce que je suis une copilote qui fait entièrement confiance à son pilote et ...c'est bien pratique.

Marine, une des cofondatrices de Bibiche Le Mag que j'avais contactée sur Twitter (oui j'ai également un compte Twitter maintenant, c'est fou) m'avait dit que je pouvais encore en récupérer un chez Mint Bazar, place Camille Jullian. Je m'attendais à tomber sur un misérable capharnaüm (un repaire à bordel quoi) tenu par une vieille rombière mais il n'en fut rien. Mint Bazar est une adorable boutique joliment colorée et décorée ; pas de bordel mais des vêtements, bijoux, sacs, papeterie, mobilier...bien rangés et bien présentés. L'accueil y est chaleureux, digne d'un bordelais. Un Bibiche trônait sur une table, je m'en suis emparée.

A trop être excitée, je suis souvent déçue (n'y voyait rien de scabreux !). Je ne vais pas encore vous rejouer Causette  mais hormis la couverture (rose crevette tel le crustacé et non le cervidé), l'article sur les boules de geisha (je m'étais déjà dit que je devrais les tester, mais oui je vous en parlerai sur ce blog, bande de vicelards...euh veinards), le magazine manque à mon sens d'un peu de féminité. Je m'attendais également à plus d'humour, de créativité et d'impertinence, dans l'esprit du teaser.

Il est certainement difficile de concilier tous ces ingrédients lorsque l'on parle d'écologie, de santé, de sport, de musique, de bons plans locaux (on sent d'ailleurs bien que le magazine est financé par des pubs locales en phase avec les articles, ben oui je sais c'est comme les tests de cosmétiques sur Elle).

La recette sur leur site internet ayant plutôt bien prise avec ces mêmes ingrédients, le magazine devrait à moyen terme également y parvenir. Car je n'oublie pas qu'il s'agit du tout premier numéro, il y a fort à parier que le caractère de Bibiche Mag s'affirmera au cours des prochaines parutions, un peu comme le bon vin bordelais.

En tout cas, je suis prête à nouveau à me farcir 568 km pour lire les prochains Bibiche enfin, reste à faire du charme à mon cher et tendre.


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