lundi 31 décembre 2012

Les bases de la communication

N'avez-vous jamais eu le sentiment que votre interlocuteur ne vous écoute pas. C'est agaçant hein ? Pourquoi avez-vous eu cette sensation ? Tout simplement parce que malgré son attitude ouverte et avenante, il ne vous regardait pas dans les yeux.

Pour ma part, ça m'arrive tous les jours, au petit déjeuner oui, mais au cours de la journée aussi. Ma moitié s'entête à ne pas me regarder lorsque je lui parle. Et pourtant, tous ceux qui connaissent ma délicatesse et ma patience, imaginent aisément combien j'ai pu œuvrer, tant par les mots que par les maux pour modifier cette situation : "Mais tu ne m'écoutes pas là, tu t'en fous de ce que je te raconte en fait ! Vas-y répète ce que je viens de te dire ? Oui ben c'est facile de faire le perroquet comme ça sur l'instant ! Et ne me dis pas que tu m'écoutes et que tu peux faire deux choses en même temps, j'ai mon avis sur la question !"
Oui, vous le constatez, c'est éprouvant ! Afin de me ménager, j'ai aussi essayé la manière diplomate : " Tu as des soucis en ce moment, tu me donnes l'impression d'être préoccupé..." mais je me lasse vite.

Quand une personne me parle, moi, je me tourne vers elle, je la regarde dans les yeux et éventuellement j'opine du chef pour lui montrer que je suis attentive et que j'ai bien compris.

Ce qui me rassure (enfin façon de parler), c'est que mon cher et tendre n'est pas le seul à occulter les règles de base de la communication.

Tenez, l'autre jour dans les transports en commun, j'observais deux personnes qui discutaient assises côte à côte. Appelons-les Prolixe et Spleen. Ils étaient sans doute collègues car leurs échanges portaient sur leur activité. Enfin pouvait-on parler vraiment d'échanges ? Prolixe débitait son discours penché vers Spleen, cherchant désespérément son regard. Spleen, assis côté fenêtre, fixait un point imaginaire à l'extérieur, donnant ainsi l'impression d'être indifférent à la litanie de Prolixe. De temps en temps Spleen apportait des réponses à Prolixe mais sans quitter des yeux sa fenêtre. Spleen avait une attitude bien curieuse.

Au début j'ai même cru qu'il était aveugle, ce qui aurait notamment expliquer pourquoi son comportement ne poussait pas Prolixe à trouver quelqu'un d'autre pour discuter ou du moins à mettre fin à cette conversation.
Ensuite, je me suis tout simplement dit que Spleen aurait aimé être ailleurs, que les propos de Prolixe l'ennuyait profondément. Il ne s'en cachait d'ailleurs pas au risque de se montrer impoli.
J'ai pensé aussi que Spleen pouvait être stressé, nerveux, soucieux, ce qui l'empêchait de se concentrer sur les paroles de Prolixe.
Enfin, Spleen était peut-être un grand timide, manquait de confiance en soi, de sorte que croiser le regard de son interlocuteur était pour lui difficile.

Quelles que soient ses raisons, force est de constater que Spleen avait négligé les bases de la communication. Que ce soit en couple ou en société, parler et regarder sont indissociablement liés.


vendredi 28 décembre 2012

L'altruisme

Pourquoi l'altruisme de certains nous met-il mal à l'aise ? 
Parce qu'il nous paraît suspect dans notre société où règne le chacun pour soi ou parce qu'il met en évidence le fait que nous sommes nous-mêmes dépourvu de cette qualité ?

Lorsque je vais chercher mon aîné à l'école, je suis amenée quotidiennement à saluer la dame chargée d'assurer la sécurité aux passages piétons, vous savez ces agents municipaux en gilet jaune qui facilitent la traversée des parents et de leurs enfants aux abords des écoles. Cette dame avenante et de tempérament enjoué a toujours une bonne parole à l'encontre des passants : "Couvrez-vous bien demain ils annoncent 2°C", un bon mot sur le moment présent : "Il croit peut-être que je vais le laisser passer celui-là parce qu'il a un gros 4X4 !", offre des bonbons à certains enfants : "Sers toi mon grand, dans le sac noir sur le trottoir"....

Moi qui ai toujours le nez dans le guidon, qui suis plutôt de type associable, j'avoue être toujours un peu gênée de la croiser. Je me dis que moi aussi j'aimerais me montrer bienveillante à son égard, lui témoigner ma sympathie, mais je n'ai pas comme elle, cette bonhomie cordiale, cette empathie naturelle. Il est difficile à mon sens de montrer avec le plus d'honnêteté possible son intérêt pour une personne sans que cela passe pour une simple marque de politesse.

Le mois dernier, elle a été absente pendant plusieurs jours. Et bien, elle nous a manqué. Mon fils et moi avions toujours une pensée pour elle à l'approche du passage piéton : "Oh, elle n'est toujours pas là la dame". A son retour, j'ai su me montrer loquace (enfin, dans la limite des mes capacités !), je lui ai demandé si elle avait été malade, elle m'a répondu que oui, qu'elle l'était toujours mais qu'elle devait venir bosser parce qu'elle n'était pas titulaire et donc pas payée pendant son arrêt maladie... L'air de rien, ça nous a fait un petit sujet de conversation.

Un jour, elle m'a dit, "demain je vous ramène un body pour votre bébé, je voulais l'offrir à une copine et puis son bébé a grandi entre temps du coup ça ne lui ira plus, c'est un body bleu, mais c'est pas grave, ça ira quand même pour votre petite fille hein ?" " Euh oui oui, ai-je bredouillé, merci c'est très gentil". Pourquoi avait-elle pensé à moi ne connaissait-elle pas une autre jeune maman dans son entourage plus proche ?

Vendredi dernier, dernier jour avant les vacances scolaires de Noël, alors que je traversais la route, elle m'a interpellée : "Je vais faire un petit cadeau pour votre bébé, je lui donnerai à la rentrée le 7 janvier". Cette fois, c'était trop, ça m'a échappé, je lui ai demandé d'emblée, au risque d'être impolie : "Mais pourquoi ?" et elle m'a tout simplement répondu "Parce que j'aime bien confectionner des choses et puis ça me fait plaisir de les offrir comme ça à certaines personnes". Ouah ! Son altruisme venait de m'exploser en pleine figure et mon égoïsme avec.

Car moi, je n'avais jamais pensé à lui acheter un petit quelque chose pour les fêtes, elle m'avait quand même déjà offert un body pour la petite et pourtant ça ne m'avait même pas effleuré l'esprit ! Depuis, je réfléchis à un cadeau, pas trop petit, pas trop gros, pas trop banal, pas trop personnel. Ce cadeau que je n'offrirai logiquement pas par altruisme mais par pur dédouanement. 




mercredi 26 décembre 2012

J'ai testé la crème Multi-Régénérante jour de Clarins

Certes j'ai testé la crème Multi-Régénérante jour de Clarins, mais je ne suis vraisemblablement pas la seule. Il paraît que cette crème est vendue toutes les 8 secondes dans le monde. Elle existe depuis des décennies. Sa composition a été améliorée en 2012, c'est cette nouvelle formule que j'ai pu tester. 

Bien entendu, je connais les produits Clarins, il m'est arrivé d'en acheter mais j'avoue que leurs prix m'ont toujours un peu refroidie. D'ailleurs cette crème est à 71€ pour 50 ml. Je n'ai pas pour habitude de mettre ce prix dans une crème. Pour exemple les crèmes anti-âge de la gamme Bio Beauté by Nuxe, qui ont ma préférence ces derniers temps, coûtent en moyenne 17€. Pour 30 ml me direz-vous, mais vous aurez beau appliquer la bonne vieille règle de trois que ma mère s'est évertuée à m'inculquer durant toute ma scolarité car je la cite "ma chérie, tu en auras toujours besoin dans ta vie ! " et fichtre elle avait raison. Donc bref, si j'applique la règle de trois, 50 ml de crème Bio Beauté ne me reviennent de toute façon pas à 71€ mais bien moins 28€.


De toute façon, je n'ai pas eu à acheter cette crème puisqu'on me l'a offerte. Et qui ? Je vous le donne en mille : Clarins eux-même. J'ai été tiré au sort après avoir répondu, pour la première fois (c'est ce qu'on appelle la chance du débutant), à un sondage sur la cosmétique, sur www.aufeminin.com.

Ayant utilisé près de la moitié du pot, je peux à présent vous parler de ce produit.
Tout d'abord son packaging, sobre et luxueux aux couleurs Clarins (bordeaux et doré), les lettres Clarins en impression apposées sur le milieu gauche du dessus du pot sont à mon goût très chics. Oui son conditionnement est en pot et c'est bien dommage, on ne le répétera jamais assez, même s'il est vrai qu'un pot est plus classe, plus précieux, un flacon pompe est nettement plus hygiénique.

Premiers commentaires à la lecture des promesses de Clarins "Indispensable à partir de 40 ans (et là je comprends que cette crème ne m'est pas totalement destinée, à 4 ans près, ça ne devrait pas me faire de mal non plus), la crème de jour experte assure une effet lift dès l'application (ça on ne peut pas le contester) pour une mise en beauté immédiate (euh faut pas non plus exagérer). Jour après jour, elle renforce la fermeté de la peau, tout en maintenant son élasticité (je serais bien en peine de le vérifier). Cette action raffermissante globale réduit visiblement les rides et plis d'expression (visiblement ? ça reste à voir) remodèle l'ovale et révèle la beauté des traits (oh c'est beau !).

Concernant sa formule, pour faire court et clair pour les non chimistes que nous sommes, elle contient des extraits de plantes telles que le thym citron bio et la banane verte bio qui, associés, permettent de solidariser les fibres et cellules de notre peau. Pour ma part, je note une grande absente dans cette formule : la protection solaire. Comment une si grande marque peut-elle proposer une crème de jour sans protection solaire ? Tant qu'à revoir sa formule en 2012 Clarins aurait pu y penser.

A l'application, j'apprécie la fragrance propre aux crèmes Clarins, la texture est crémeuse et agréable. Malheureusement, rapidement une petite sensation de tiraillement s'installe, laissant penser que l'hydratation est insuffisante, que votre peau en redemande. Cette impression est due en fait à l'effet tenseur qui est immédiat. Cette désagréable petite sensation (il faut quand même l'admettre), disparaît après quelques minutes, votre peau retrouve alors confort, souplesse et douceur.

Après plusieurs semaines d'utilisation, je n'ai pas constaté d'effet sur les rides, le contraire m'aurait quand même bien étonnée. Ma peau me semble néanmoins plus ferme, plus rebondie, de là à dire que c'est visible ce serait mentir.






samedi 22 décembre 2012

Eloge toute proportion gardée du congé parental

Si l'on occulte l'aspect financier, le fait que celui-ci éloigne du marché du travail, qu'il est un frein à l'évolution de carrière, le congé parental est-il salutaire ?
En congé maternité puis congés payés depuis plusieurs mois, ce break professionnel me donne un avant goût de ce que pourrait être un congé parental : une vie sociale entre parenthèse, une régression de votre être qui, par mimétisme, fait risette à longueur de journée et ne s'exprime que par onomatopées.
Maman et Papa pour la vie

Le matin débute avec votre premier écueil intellectuel. En effet, comme c'est souvent le moment où vous êtes le plus tranquille, vous en profitez pour légumer 20 minutes devant la télé. Vous optez pour "Amour, gloire et beauté", la soupe qu'il vous arrivait déjà de regarder lorsque vous étiez étudiante. Vous vous rendez compte finalement qu'en 15 ans, si votre vie a beaucoup changé, le feuilleton en revanche lui n'a pas évolué, l'histoire et ses intrigues (ah ses intrigues !) sont toujours les mêmes. Les acteurs n'ont pas pris une ride, gorgés au botox, tirés jusque derrière les oreilles.

Inutile de vous habiller (sous entendu, en tenue de ville), vous passez la majeure partie de la journée en pyjama. A quoi bon enfiler un pantalon, je ne parle même pas d'une jupe puisque vous restez seule à la maison sans personne pour vous admirer. Vous daignerez uniquement vous habiller en fin d'après-midi pour sortir les poubelles, regarder au courrier et aller récupérer l'aîné à l'école : pull, jeans, boots, maquillage express (tellement express d'ailleurs, qu'il sera démaquillé une heure voire 1/2 heure après). Par contre, pas question que votre petite progéniture reste en pyjama toute la journée. A peine s'est-elle réveillée que vous l'habillez en fifille : un petit haut à frou frou, un leggin,... elle est trop mignonne comme ça...et vous, vous êtes là pour l'admirer.

Parfois, vous décidez de vous octroyer une séance de shopping mais ne chinez finalement que pour vos oisillons. Pourquoi vous acheter de nouvelles fringues puisque vous n'aurez pas l'occasion de les porter au boulot ? Les occasions justement...la moindre petite sortie du week-end est une fête. Vous allez enfin pouvoir remettre ce petit haut que vous portiez avant votre grossesse et tenez, ce pantalon également. Oui, vous allez pouvoir vous pomponner un peu, porter vos bijoux, vous montrer. 

Etrangement, les journées en semaine passent très vite, honnêtement vous ne vous ennuyez pas du tout. A quoi passez-vous vos journées ? Vous ne sauriez l'expliquer, pourquoi l'expliquer d'ailleurs, on ne vous comprendrait pas. Vous vous réalisiez par le passé avec les "métro, boulot, dodo", vous vous épanouissez à présent avec les "bibi, pipi, guili-guili".

Le soir, à table, votre mari vous parle de son travail, vous l'écoutez, partagée entre ennui et jalousie. Et vous, votre journée, vous demande-t-il ? Heureusement, vous savez susciter son intérêt avec 3 fois rien : " Figure toi qu'aujourd'hui j'ai acheté des sacs parfumés pour mettre les couches à la poubelle, c'est super !" "Ah bon, vous répond-t-il, je ne savais même pas que ça existait c'est des trucs de riches enfin je veux dire celui qui a inventé ça quand même c'est purement accessoire..."Ah vous savez y faire, et puis il faut dire qu'il est bon public ! Mais demain arriverez-vous encore à l'intéresser ?

C'est vrai que le couple dans tout ça, c'est du glamour en veux-tu en voilà ! Le matin, il vous quitte et vous êtes donc...en pyjama parfois même roulée, tel un nem, sous la couette au fond du lit. Le soir, il vous retrouve et vous êtes...encore en pyjama. Souvent des rototos ont maculé celui-ci de tâches blanchâtres et cette petite odeur de lait caillé au creux de votre cou qui ne vous quitte plus, un délice !
La libido ? Ma foi, vous vous sentez intellectuellement disponible. Les biberons et cacas vous apportent beaucoup moins de tracas que vos dossiers du personnel, en leur temps. Oui finalement, vous ne seriez pas contre une partie de jambes en l'air, une petite lambada X. Pour lui ce sera sans doute plus compliqué de vous désirer notamment pour les raisons que je viens de citer et puis un pyjama en pilou-pilou ça ne vaut pas de jolis dessous. Il ne pourra sans doute accomplir son devoir conjugal qu'au prix de menus efforts tels que vous visualiser dans cette petite robe et ces jolies mules que vous portiez...il y a quelques mois de cela...c'était quand déjà...ah oui, quand vous alliez travailler !


jeudi 20 décembre 2012

Mes résolutions pour l'année 2013

Le jour de l'an et son lot de résolutions approchent. Vous savez, ces petites intentions que l'on se donne en guise de bonne conscience concernant notre comportement, nos habitudes et qui ne sont généralement pas tenues. Pour ma part, je compte, cette année,  faire partie de celles qui tiendront ces sempiternels petits engagements.

Première résolution : Alimenter de nouveau et REGULIEREMENT ce blog. Pour ma défense, la naissance de ma fille en septembre dernier m'a bien accaparée mais je promets de me rendre désormais plus disponible pour écrire.

Seconde résolution, plus anecdotique, j'en conviens : Ouvrir tous les week-end une "bonne" petite bouteille de vin ... et la boire bien entendu... Ben quoi, il n'y a pas de mal à se faire du bien !

Ce qui m'amène à ma troisième résolution et non des moindres : Cesser d'attacher autant d'importance aux changements de mon corps et de mon visage. Je vais certes continuer à prendre soin de moi mais modérer mes angoisses et mes rancoeurs à l'égard d'un corps et d'un visage qui se modifient. C'est d'ailleurs un engagement que nous devrions toutes prendre cette année. Tâche ardue, vous en conviendrez quand la société nous somme de nous conformer à des critères physiques virtuels et inatteignables :

  • On assiste à l'hypersexualisation des petites filles qui, dès 8 ans, peuvent porter des strings et des soutiens-gorges rembourrés et ont déjà leur propre gamme de cosmétiques anti-oxydants. 
  • Aujourd'hui les filles qui sont sur les podiums ont 15 ans alors qu'auparavant Cindy, Claudia, Carla et les autres faisaient carrière entre 20 et 30 ans. 
  • La plupart des mannequins sont désormais contraintes à l'anorexie pour pouvoir rentrer dans des vêtements, aux tailles irréellement petites, crées par des couturiers à la vision étriquée et sans relief, totalement déconnectés de notre monde en 3D.
  • Il est logique que l'obsession d'une peau lisse devienne un esclavage dès l'âge de 25 ans quand les magazines et les médias vantent les mérites des crèmes anti-rides avec des filles de 20 ans et que les marques ont recours aux logiciels de retouches de photos pour promouvoir l'efficacité de leurs produits anti-âge.
  • Enfin que dire de toutes ces femmes qui, désormais figées en un même sourire, se sont offertes aux bistouris de la chirurgie esthétique.
Faire de notre image une source de bien-être, oui la tâche sera ardue, mais rester soi-même, n'avoir rien à prouver n'est-ce pas cela la liberté ?


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