N'avez-vous jamais eu le sentiment que votre interlocuteur ne vous écoute pas. C'est agaçant hein ? Pourquoi avez-vous eu cette sensation ? Tout simplement parce que malgré son attitude ouverte et avenante, il ne vous regardait pas dans les yeux.
Pour ma part, ça m'arrive tous les jours, au petit déjeuner oui, mais au cours de la journée aussi. Ma moitié s'entête à ne pas me regarder lorsque je lui parle. Et pourtant, tous ceux qui connaissent ma délicatesse et ma patience, imaginent aisément combien j'ai pu œuvrer, tant par les mots que par les maux pour modifier cette situation : "Mais tu ne m'écoutes pas là, tu t'en fous de ce que je te raconte en fait ! Vas-y répète ce que je viens de te dire ? Oui ben c'est facile de faire le perroquet comme ça sur l'instant ! Et ne me dis pas que tu m'écoutes et que tu peux faire deux choses en même temps, j'ai mon avis sur la question !"
Oui, vous le constatez, c'est éprouvant ! Afin de me ménager, j'ai aussi essayé la manière diplomate : " Tu as des soucis en ce moment, tu me donnes l'impression d'être préoccupé..." mais je me lasse vite.
Quand une personne me parle, moi, je me tourne vers elle, je la regarde dans les yeux et éventuellement j'opine du chef pour lui montrer que je suis attentive et que j'ai bien compris.
Ce qui me rassure (enfin façon de parler), c'est que mon cher et tendre n'est pas le seul à occulter les règles de base de la communication.
Pour ma part, ça m'arrive tous les jours, au petit déjeuner oui, mais au cours de la journée aussi. Ma moitié s'entête à ne pas me regarder lorsque je lui parle. Et pourtant, tous ceux qui connaissent ma délicatesse et ma patience, imaginent aisément combien j'ai pu œuvrer, tant par les mots que par les maux pour modifier cette situation : "Mais tu ne m'écoutes pas là, tu t'en fous de ce que je te raconte en fait ! Vas-y répète ce que je viens de te dire ? Oui ben c'est facile de faire le perroquet comme ça sur l'instant ! Et ne me dis pas que tu m'écoutes et que tu peux faire deux choses en même temps, j'ai mon avis sur la question !"
Oui, vous le constatez, c'est éprouvant ! Afin de me ménager, j'ai aussi essayé la manière diplomate : " Tu as des soucis en ce moment, tu me donnes l'impression d'être préoccupé..." mais je me lasse vite.
Quand une personne me parle, moi, je me tourne vers elle, je la regarde dans les yeux et éventuellement j'opine du chef pour lui montrer que je suis attentive et que j'ai bien compris.
Ce qui me rassure (enfin façon de parler), c'est que mon cher et tendre n'est pas le seul à occulter les règles de base de la communication.
Tenez, l'autre jour dans les transports en commun, j'observais deux personnes qui discutaient assises côte à côte. Appelons-les Prolixe et Spleen. Ils étaient sans doute collègues car leurs échanges portaient sur leur activité. Enfin pouvait-on parler vraiment d'échanges ? Prolixe débitait son discours penché vers Spleen, cherchant désespérément son regard. Spleen, assis côté fenêtre, fixait un point imaginaire à l'extérieur, donnant ainsi l'impression d'être indifférent à la litanie de Prolixe. De temps en temps Spleen apportait des réponses à Prolixe mais sans quitter des yeux sa fenêtre. Spleen avait une attitude bien curieuse.
Au début j'ai même cru qu'il était aveugle, ce qui aurait notamment expliquer pourquoi son comportement ne poussait pas Prolixe à trouver quelqu'un d'autre pour discuter ou du moins à mettre fin à cette conversation.
Ensuite, je me suis tout simplement dit que Spleen aurait aimé être ailleurs, que les propos de Prolixe l'ennuyait profondément. Il ne s'en cachait d'ailleurs pas au risque de se montrer impoli.
J'ai pensé aussi que Spleen pouvait être stressé, nerveux, soucieux, ce qui l'empêchait de se concentrer sur les paroles de Prolixe.
Enfin, Spleen était peut-être un grand timide, manquait de confiance en soi, de sorte que croiser le regard de son interlocuteur était pour lui difficile.
Quelles que soient ses raisons, force est de constater que Spleen avait négligé les bases de la communication. Que ce soit en couple ou en société, parler et regarder sont indissociablement liés.
Ensuite, je me suis tout simplement dit que Spleen aurait aimé être ailleurs, que les propos de Prolixe l'ennuyait profondément. Il ne s'en cachait d'ailleurs pas au risque de se montrer impoli.
J'ai pensé aussi que Spleen pouvait être stressé, nerveux, soucieux, ce qui l'empêchait de se concentrer sur les paroles de Prolixe.
Enfin, Spleen était peut-être un grand timide, manquait de confiance en soi, de sorte que croiser le regard de son interlocuteur était pour lui difficile.
Quelles que soient ses raisons, force est de constater que Spleen avait négligé les bases de la communication. Que ce soit en couple ou en société, parler et regarder sont indissociablement liés.