lundi 25 février 2013

Mes tout-petits seins

J'ai longtemps imploré Sainte Loches...Car enfin, comment se fait-il que ma mère et ma soeur en aient alors que moi, je suis si peu équipée !

A 13 ans, j'ai vite compris que c'était mal engagé pour moi, "mamairement" parlant. Alors que les seins de mes copines se dressaient fièrement dans leur soutif, ma poitrine n'était même pas naissante. J'ai obtenu mon premier soutien-gorge en prétextant que mes seins sautaient quand je dansais. C'était une feinte bien entendu, ils ne frémissaient pas plus que deux oeufs au plat dans une poêle. 

Défier dame nature, trop dur

J'avais lu, je ne sais où, une recette miracle pour corriger mon problème de féminité. Ainsi, bille en tête, j'ai couru les campagnes à la recherche de boutons d'or, j'ai fait macéré ces fleurs dans de l'huile d'avocat et me suis enduite les seins deux fois par jour de cette décoction pendant longtemps. C'est-à-dire jusqu'à ce que ma mère me raisonne, m'explique que l'odeur de pourriture dans la salle de bain n'était plus tenable et que je devais renoncer à m'appliquer cette mixture en décomposition.

J'ai pensé que peut-être je n'avais pas de seins parce que j'étais trop mince. Alors, je me suis mise à manger plus que de raison. Très vite j'ai grossi...mais uniquement des joues, tel le hamster et Gizmo, le gremlins !

J'ai aussi entraîné ma mère chez notre médecin de famille. Les transsexuels obtenaient une poitrine avec des piquouzes moi aussi je voulais logiquement être shootée aux hormones...je vous laisse imaginer la tête du médecin.

Déjouer les blagues sans airbag

"Alors ça pousse ?" Étrangement, je n'ai pas essuyé trop de quolibets durant mon adolescence. Il faut dire que je prenais les devants, je ne ratais jamais une occasion de me fustiger avec humour. Tourner en dérision mon complexe fut ma meilleure arme pour me protéger. Et puis heureusement à cette époque les premiers soutiens-gorge rembourrés ont vu le jour. Pas besoin de remplir de chaussettes mes balconnets, les marques de lingerie avaient enfin pris en pitié les plus démunies d'entre nous."T'as pris des seins ?" "Non, j'ai juste mis un soutif plus rembourré que d'habitude" "

De la même manière, je n'ai jamais eu aucun problème à me montrer toute nue devant mes prétendants et pour cause, je savais particulièrement bien les préparer. Je leur avais tellement suriné qu'il n'y avait que deux petites cerises dans mon soutif garni (voire deux noyaux de cerises quand je voulais vraiment mettre la pression) qu'ils étaient finalement comblés de découvrir, sous mon capitonnage, deux petits abricots.

                 

Pour mieux coïter, user de la loi de la gravité

Dans l'intimité, il s'agit de faire preuve d'ingéniosité. Pas question de m'adonner trop souvent à la position du missionnaire et d'afficher ma misère à mon partenaire, couchée ainsi à l'horizontal ma poitrine apparaît sans relief. Je préfère le chevaucher, lui couché sur le dos, moi à califourchon penchée en avant et lui offrir le spectacle de mes petits seins qui pendent et de mes tétons qui se dressent.

Se résigner à accepter ses petits nénés

La pilule, mes 2 grossesses et les années n'ont rien changé. C'est bien simple, je pense être l'une des rares femmes qui n'a pas pris de poitrine durant ses grossesses. Vous vous rendez compte, jamais je ne me suis vue avec une grosse poitrine. Même dans mes rêves, je reste invariablement peu pourvue.

La chirurgie ? Franchement avec tout ce qu'on entend... Et puis j'aurais peur de perdre en sensibilité.
Sans parler du bistouri, savez-vous que les petits seins sont plus sensibles que les gros ? Les poitrines généreuses ont plus de tissus gras que de tissus glandulaires (parties la plus sensible). Les petits seins sont donc facilement stimulés car ils ne sont pas cachés sous une couche de graisse. Voilà un argument de poids, parce que les soi-disant bonnes raisons d'avoir des petites doudounes, j'en ai soupé :
  1. tout ce qui est petit est mignon (oui et tout est bon dans le cochon, parfois il y a des expressions qui se créaient on se demande comment)
  2. avec une petit poitrine on peut dormir sur le ventre (la belle affaire quand on a pour habitude de dormir dans la position "soldat" ou de "étoile de mer)
  3. un petit sein, ça tient dans la main (je dirais même dans les deux mains si on s'y prend bien)
  4. avec des petits seins on peut porter des décolletés pigeonnants sans faire vulgaire (et pour cause on a beau user et abuser du push up, ça ne pigeonne jamais)
  5. avec des petits seins on peut sortir sans soutif (très intéressant d'avoir les seins qui pointent au rayon surgelés d'un supermarché)
J'ai 36 ans et je me suis fait une raison, je finirai vieille avec des pis de chèvres... parce que même les petites poitrines tombent.

En plus, il y a une suite, ici.

mercredi 20 février 2013

Le retour des poux

C'est le petit mot que j'ai découvert sur le cahier de correspondance de mon Loulou, l'autre jour.

Mon mari a refusé de s'en méfier, prétextant qu'il n'y a pas de pou à cette saison, mais un pou c'est c..., ça ne connaît pas les saisons.
Pour ma part, lire ce mot dans le carnet me provoquait déjà des démangeaisons. Pour les avoir régulièrement pratiqués ces dernières années, je savais bien qu'il y avait de quoi s'inquiéter et que nous serions très prochainement colonisés.

J'ai immédiatement dégainé mon peigne électrique anti-poux au grand dam de mon fils, bêtement échaudé par l'utilisation de cet appareil la première fois. J'ai en effet eu le malheur de tester le peigne sur sa tête alors qu'il sortait de la douche, les cheveux un peu mouillés. Et alors me dites-vous ? Et bien, résultat, le peigne faisait "Tchsst" et mon Loulou "Aïe", j'ai cru que les poux grillaient mais non en fait c'était mon fils qui se prenait des petites décharges électriques. C'est malencontreux, j'en conviens mais tout va bien, le Loulou en garde juste un mauvais souvenir.
Cette fois-ci, je n'ai pas découvert de pou mais en prévention je lui ai appliqué quelques gouttes d'huile essentielle de lavande sur les cheveux et son bonnet. J'ai renoncé à me passer le peigne électrique, tâche beaucoup trop fastidieuse sur ma crinière. Si je n'avais découvert aucun pou sur sa tête j'étais tranquille pour le moment, oui mais jusqu'à quand ?

Je n'osais me souvenir de leurs dernières attaques, il y a 8 mois à peine. J'étais hystérique comme à chacune de leurs visites. Car si j'arrive à débarrasser mon fils de ses poux dans un délai somme toute raisonnable, il est en revanche quasi impossible de parvenir à une totale éradication sur ma tignasse avant plusieurs semaines voire plusieurs mois. Dire que c'est une prise de tête (appréciez le jeu de mot !) est un euphémisme.

J'ai tout essayé, je peux vous en parler ! 

J'ai d'abord enrichi tous les pharmaciens du coin. Les traitements anti-poux à base d'insecticides coûtent entre 9 et 17 €, aucun ne fonctionne mais ça au début je ne le savais pas. J'ai appliqué une première lotion en suivant scrupuleusement les instructions. Parallèlement et comme indiqué, j'ai pris soin de traiter notre environnement. Draps, couettes, oreillers, peluches, doudous, pyjamas, serviettes de toilette, coussins et plaid du salon ont été mis en quarantaine dans des sacs poubelles (9 au total que j'avais fièrement alignés dans la mezzanine telle la flibustière et son butin), le pou ne survivant normalement pas plus de 36 heures loin de son hôte.
Mais malgré cet embargo, ma tête me démangeait tout autant. Étrangement, je pouvais dire que même mes sourcils me gratouillaient.

J'ai donc acheté un second produit (une autre marque)...pour un résultat identique, puis un troisième, un quatrième...en vain. Jusqu'à ce que mon pharmacien me voyant débarquer une nouvelle fois dans son officine me prenne enfin en pitié et m'explique que les traitements à base d'insecticides sont pour la plupart inefficaces le pou ayant trouvé moyen d'y survivre en raison d'une mutation génétique et que je devais plutôt opter pour des produits à base de dérivés d'huiles qui eux, obstruent les voies respiratoires des poux et les asphyxient. Là, normalement j'aurais du traiter mon ami le pharmacien de tous les noms de ne pas m'avoir expliqué tout ça plus tôt et de m'avoir laissé dépenser plus de 50 € à perte mais j'étais tellement affaiblie par cette lutte acharnée avec le pou et ma foi tellement soulagée d'en voir le bout (oui naïvement j'y croyais) que je me suis contentée de le remercier, non sans lui avoir remis 10 € supplémentaires pour ce nouveau produit miracle.

Entre temps, j'étais devenue une réelle pouilleuse, ça grouillait sur mon crâne. Ma tête abritait un village entier de petits vampires qui ne me suçaient pas seulement la nuit mais à longueur de journée. Parce que le pou, non content d'avoir muté génétiquement est en plus un amant infatigable et insatiable qui va féconder jusqu'à 18 femelles à la suite, qui elles-mêmes pondent 10 à 20 fois par jour. L'horreur !
J'ai donc appliqué ma nouvelle arme à base d'huile de coco. Je devais laisser agir le produit toute la nuit, ce qui veut dire accepter d'aller me coucher avec mon bonnet de piscine ou du film alimentaire autour de la tête. Pas très sexy me direz-vous mais de toute façon, je n'avais pas la tête à ça (appréciez une nouvelle fois le jeu de mot !). 

Le traitement à l'huile de coco s'est révélé tout aussi inefficace que ces prédécesseurs. J'étais totalement désespérée, dépitée, démoralisée et dé.. (je cherche) dépeignée. Ma chevelure agressée par les insecticides et les shampoings successifs avait pris la forme et la texture de la barbe à papa. Dressés sur la tête, mes cheveux étaient gonflés en permanence, d'aspect rêches à la vue, ils se révélaient finalement collants et poisseux au toucher. Un carnage ! Mon cuir chevelu était autant meurtris par les morsures que par les traitements et je n'étais finalement plus si sûre que mes démangeaisons étaient dues aux poux.

Je me suis alors tournée vers les remèdes naturels, je dirais même surnaturels, glanés ça et là sur internet.  Ainsi je me suis shampouinée tour à tour avec :

  • de l'huile d'olive (mais vous pouvez également opté pour l'huile de tournesol, de colza, de noix...si ça vous fait plaisir, de toute façon...)
  • de la mayonnaise (maison de préférence, ajouter 2 ou 3 bulots...non je blague)
  • du coca (peu importe la marque, mais vous pouvez toujours prendre du light pour vous donner bonne conscience)

...jusqu'à ce que ma tête et mon foyer soient totalement apaisés.
Vous dire quelle mélasse a été la plus efficace, ma foi, je n'en sais rien mais enfin mon calvaire pris fin (c'est beau, ça rime !). 

Et bien, je ne terminerai pas ce post par une belle rime. Je viens de découvrir aujourd'hui un pou sur la tête de mon fils. Branle-bas de combat, c'est l'opération désinfection, destruction, dévastation et dé...(je cherche) déscolarisation (tiens voilà la solution) ! Ah, c'est pas le moment de m'approcher non seulement je suis très certainement moi aussi infestée mais surtout je suis d'une humeur...(pire que si j'avais mes "ragnagnas") !


vendredi 15 février 2013

L'instant Maïté

Je n'aime pas particulièrement cuisiner et de ce fait, je suis une "quiche" en cuisine !

Alors que je laisse mes tartes au four pendant plus de 30 minutes, je constate souvent en les servant que la pâte n'est finalement pas cuite. Mes cakes aux légumes sont la plupart du temps gélatineux et insipides. Mes gâteaux au chocolat ne veulent pas gonfler et restent donc invariablement plats. Mes flans pâtissiers Herta pourtant réalisés avec une base sont aussi durs qu'une bûche de bois... Même le b.a-ba n'est pas maîtrisé : mes tagliatelles attachent aux casseroles, mes purées sont liquides, mes oeufs brouillés refusent de se brouiller...Et je ne vous parle pas de mes petites erreurs de parcours : un plat préparé glissé au micro-ondes avec son emballage en aluminium, un de mes cheveux malencontreusement découvert dans une de mes préparations...

Les stéréotypes des années 1950

Heureusement, il m'est aussi arrivé d'être touchée par la grâce quand j'ai préparé...quand j'ai préparé quoi d'ailleurs ? Ah oui, un caviar d'aubergines ! Je vous épate là, hein ? Non, je ne vous donnerai pas la recette parce que vous n'êtes pas sur un blog culinaire ici. Et puis d'ailleurs, ce caviar d'aubergines, il était très bon la première fois que je l'ai réalisé mais beaucoup moins la seconde et la troisième fois.

D'ailleurs pourquoi cuisiner alors qu'il n'y a rien de meilleur qu'une grappe de raisin avec du fromage, qu'un tomate mozzarella avec un filet d'huile d'olive, qu'un poisson cru avec du sésame et du gingembre ?

Et bien, si j'en crois le manuel "Maîtresse de jeune maison" édité en 1965, qui traînait chez mes beaux-parents et que ma moitié a cru bon de ramener à la maison (Oui, c'est curieux, vous êtes d'accord !), il faudrait quand même que je prenne plaisir à cuisiner pour mon entourage :
"Nous voudrions que vous preniez, si vous ne l'avez déjà, le goût de faire la bonne cuisine. Vous n'avez pas oublié votre joie d'enfant lorsque votre maman avait préparé le bon petit plat que vous aimez. Ce plaisir, c'est vous désormais qui allez le dispenser autour de vous  mais "à la moderne"; en tenant compte de la santé de vos convives en même temps que de leurs goûts ; avec mesure, c'est-à-dire en ne vous lançant pas dans des entreprises gastronomiques qui excèdent vos forces ; avec bon sens, en vous souvenant que le repas est une communion de laquelle vous ne devez jamais vous exclure."

Vous allez me dire que nous ne sommes plus en 1960, que la condition de la femme a évolué, que la cuisine appartient à ceux qui aiment ça, homme ou femme, mais j'avoue quand même me sentir parfois un peu gênée d'être une aussi piètre cuisinière. Cela fait-il de moi une mauvaise épouse ? Mon fils de 6 ans m'a involontairement apporté la réponse hier alors que je lui expliquais que je n'avais pas prévu de cadeau cette année pour la St Valentin "Papa il s'en fiche, il préfère que tu fasses le sexe avec lui". Oui, c'est étonnant comme réponse ! Je me disais justement l'autre jour que ce n'était peut-être pas très raisonnable de le laisser regarder parfois avec moi "Amour, gloire et beauté", vous aussi, vous me le confirmez ? Enfin comme quoi, même un petit garçon sait comment une bonne épouse peut faire plaisir à son mari, au XXIème. Force est de constater que les bons petits plats sont devenus accessoires !

Mon cher et tendre aime cuisiner. J'ai cette chance. Mais avec lui c'est bon mais trop long (et n'y voyait pas un parallèle scabreux !) Alors que j'ai faim, il découpe minutieusement et méthodiquement ses petites légumes sur sa planche à découper avec son couteau fétiche, fait mijoter son curry en pianotant amoureusement les touches + et - de la plaque induction, et tout ça pendant des minutes qui me semblent des heures. Oui parce que moi je mange uniquement pour me sustenter et assouvir la faim qui me tiraille. De la même façon, cuisiner n'est pas pour moi un acte créatif, je n'ai pas l'intention de faire "Un dîner presque parfait " ou de jouer les jurés "Top chef". 

Mais pourquoi je vous raconte tout ça ? Ah oui, en fait je voulais vous parler de ma petite découverte qui n'en est peut-être pas une pour vous, mais bon.

Quand il me prend l'idée de cuisiner, de peler des oignons, de couper des poireaux, de préparer du poisson, il y a une chose que je déteste par dessus tout c'est d'avoir les doigts qui sentent le bulbe ou la morue pendant plusieurs jours et ce malgré mes multiples lavages et savonnages. Heureusement, le savon anti-odeur en inox a tout changé. Alors vous connaissez ? Ce petit galet enlève comme par magie toutes les odeurs tenaces. Il suffit, sous un filet d'eau froide, de le passer sur les mains pendant 30 secondes pour neutraliser les odeurs (phénomène naturel d'oxydo-réduction). Ça fonctionne très bien. Je vous le recommande.

Par contre, je n'ai pas encore trouvé de solution pour l'haleine. Ah, je vous vois venir...Non, je ne pense pas qu'il soit efficace de sucer ce savon pendant 30 secondes !


lundi 11 février 2013

La réhabilitation de la moustache

L'homme est redevenu désirable avec ses poils au menton. Fini les apollons aux visages glabres, aujourd'hui le poil facial est tendance et je m'en réjouis. Je suis une inconditionnelle des hommes avec une barbe de 3 jours. Oui ça pique mais j'aime bien avoir les joues (et le reste aussi) rosies par les baisers. Qu'elle soit longue, courte ou touffue, la barbe est la marque des hommes et des vrais.

Alors qu'auparavant la pilosité était une contrainte pour ces messieurs, elle est devenue, pour notre plus grand plaisir (du moins le mien), un moyen d'exprimer leur individualité et leur style : la barbe, la barbiche, le bouc, le collier...et depuis ces 2 dernières années la moustache.


Abandonnée à la fin des années 70, la moustache a fait son grand retour. Mais attention, le look Vercingétorix ou les bacchantes sont dépassés. La moustache se porte désormais fine et structurée à l'instar des pionniers de cette tendance Brad Pitt, Johnny Depp, Jude Law...et ça me plaît !
                                    
La moustache est un signe de virilité.
Là où les filles attendent avec impatience que leurs seins poussent, les garçons eux attendent leurs premiers poils. Leur moustache pubère, ce vilain duvet brun ingrat et ridicule qu'ils contemplent à longueur de journée, fait désormais d'eux des mâles. C'est d'ailleurs un symbole de puissance et de virilité absolue dans le monde arabe. J'ai découvert récemment qu'un vrai business d'implants de moustaches s'est crée, en Turquie, pour les messieurs qui se sentent "pilairement" lésés au niveau du philtrum.

En occident, la moustache est loin de faire fantasmer les femmes. 77% des françaises détestent cet attribut pileux chez un homme. Et bien moi, j'avoue que je trouve cela charmant et tout particulièrement, vous l'aurez compris, la moustache à l'américaine, initialement portée par Clark Gable et Zorro. J'apprécie cette mode où les hommes peuvent enfin se réapproprier une masculinité. Jean Dujardin dans "The Artist" est terriblement sexy avec cette moustache. James Franco la porte à merveille...

Je crois que j'aimerais assez échanger un baiser avec une moustache. Mais pas celle en brosse, fournie et tombante qui éponge les rhumes et conserve les miettes du midi non, un baiser avec une moustache élégante, raffinée et soignée. Ces derniers temps, la moustache me fascine. Je me plais à croire qu'elle invite à goûter de nouveaux univers sensoriels exotiques et audacieux. Ces petits poils subtilement bien placés entre la bouche et le nez doivent forcément taquiner, ébranler...bref enthousiasmer.


vendredi 8 février 2013

Testée et appouvée : la BB cream de Taaj

Les BB cream, vous connaissez bien sûr.
Curieuses quand mêmes ces initiales ? Rien à voir avec Brigitte Bardot, ni les BB Brunes, il ne s'agit non plus d'une crème pour bébé. Non, BB cream vient de l'anglais "Blemish Balm cream", baume anti-imperfection. C'est une crème 3 en 1 qui unifie, corrige et donne de l'éclat. Elle fait tout en un seul geste : crème hydratante, fond de teint et protection solaire. Malin !

Le concept vient de Corée. A l'origine ce sont les coréennes adeptes des interventions esthétiques légères (injections, séances laser, peeling...) qui l'utilisaient pour cacher leurs rougeurs, bleus, cicatrices ou autres. Elles pouvaient ainsi retourner au travail sans éveiller la curiosité de leurs petits collègues.
Les BB cream ont connu leur consécration en 2012. Toutes les marques ont surfé sur la vague et sorti leur propre BB cream. La BB cream devrait évoluer d'ici peu vers la CC cream, "Color Control cream", traduisez "Correction Complexe". On n'arrête pas le progrès, me direz-vous, il ne manquerait plus qu'elle soit suivie de la DD cream !

La marque Taaj propose des cosmétiques réalisées à partir de recettes traditionnelles indiennes. Taaj, son nom vous fait rêver ? Pourtant la marque est bien française. Ses produits sont fabriqués en Inde mais conditionnés en France. Son créateur, Stéphane Levy, lassé du monde de la finance, est parti vivre en Inde pendant quelques mois. De retour en France, il a décidé de créer une marque de cosmétiques inspirée de l'Inde. Il a opté pour des soins à base d'eau de source d'Himalaya. Mais, bon, il n'a rien inventé. Nous avons également, en France, des cosmétiques pour lesquels l'eau thermale est le premier actif du produit : la Roche Posay, Vichy...
Il a élaboré ses formules selon des principes ayurvédiques (médecine traditionnelle originaire de l'Inde) de synergie des plantes.

La BB cream de Taaj n'est pas une 3 en 1 mais une 5 en 1, vive la surenchère !

Cinq comme ses 5 actifs végétaux :
         1. le safran indien (anti-oxydant)
         2. le mûrier blanc (pour unifier)
         3. la camomille (pour apaiser)
         4. l'aloe vera (pour hydrater)
         5. le mica (pour illuminer)
Elle contient également des filtres solaires (indice 20) et 71% d'ingrédients d'origine végétale.

Elle existe en 2 teintes (claire et mate). Bien que ma carnation soit plutôt claire, j'ai testé la teinte mate, celle-ci me semblant plus adaptée pour l'hiver. L'idée étant je vous le rappelle de ne pas ajouter de fond de teint, un petit coup de blush tout au plus.
Son odeur est discrète, je dirais plutôt fleurie.
La crème s'applique facilement, inutile de s'évertuer à bien la travailler et l'étirer comme vous l'auriez fait avec votre fond de teint habituel. La texture est agréable. Elle a une bonne "couvrance" mais il est vrai que je n'ai pas d'imperfections particulières, ni de rougeurs. Elle peut effectivement se substituer à votre crème du jour si vous n'avez pas la peau trop sèche, son hydratation étant plus que convenable.
Elle illumine le visage, laisse un voile satiné sur la peau (cela se voit assez bien sur la photo). La teinte est naturelle et donne un effet bonne mine.


Son prix est de 19 € pour 50 ml pour ma part je l'ai eu en promotion à 7,5 € dans une parapharmacie.
Essayer la BB cream de Taaj, c'est l'adopter !



mardi 5 février 2013

J'ai testé "porter un body" - Episode 2 mais vraiment pas plus de 3 heures !

Allez, c'est la grand jour. Aujourd'hui, j'ai décidé de porter mon body. Regardez comme il est beau, il est noir en dentelle... 
                                              
Phase d'essayage, je l'enfile par le bas. Je remonte le body jusqu'aux épaules, j'ajuste le balconnet sur ma poitrine. Je remarque que ce modèle n'a que 2 boutons-pression à l'entrejambe, parfait, la pause-pipi n'en sera que facilitée. Voilà, il est en place. 
Premier constat, ça tire un peu, ça tire même beaucoup. En fait, j'ai l'impression que mon tronc, enfin mon buste, est trop long par rapport au body. Ça tire tellement que même avec les armatures et le rembourrage, j'ai la poitrine écrasée et je ne parle même pas du string qui remonte très haut dans la raie des fesses, un bonheur ! Ah mais je suis bête, tout comme un soutien-gorge, les bretelles d'un body peuvent se régler. Je les desserre donc au maximum. Résultat, le balconnet vient se positionner sur mes côtes, ça ne va toujours pas. Non, il n'y a pas à dire, le problème vient de moi, les bretelles étaient bien ajustées tout à l'heure.
Deuxième constat et pas des moindres, le ticket de métro ou l'épilation intégrale sont fortement recommandés avec le body string. J'ai quelques bouclettes qui s'épanouissent à l'extérieur, pour le côté glamour il faudra repasser.

Phase d'observation (dans le miroir), certes je n'ai pas l'air plus intelligente dans cet accoutrement. Ai-je l'air sexy ? Honnêtement pas du tout. Le body ne me met absolument pas en valeur. Je sais maintenant pourquoi je n'achète jamais de maillot de bain 1 pièce. J'ai l'air totalement engoncée. Mes hanches semblent disproportionnées dans ce body si échancré. Mon buste est tellement serré et aplati que mes cuisses et mes jambes paraissent à côté toutes potelées.

Phase d'habillage, j'enfile à présent mon jeans par dessus le body. Quelle sensation ? Ma foi, aucune, si ce n'est celle d'avoir les fesses à l'air comme à chaque fois que je mets un string. Je passe maintenant un pull à même le body. Moi qui ai pour habitude de ne rien mettre sous un pull (hormis un soutien-gorge bien entendu !), je dois dire que j'apprécie assez le petit effet chauffant sur mon ventre.

Phase expérimentale, se mouvoir en body est un supplice. Très vite les 2 boutons-pression se révèlent assez désagréables, ça gratte et ça frotte et pas en douceur si vous voyez ce que je veux dire. Le pire, c'est la position assise. Les boutons me mâchent alors méchamment les parties et le lien du string s'incruste un peu plus dans mon sillon fessier, c'est l'horreur ! Je me réjouis de toutes les pauses pipi qui me permettent enfin de faire sauter les boutons.

Phase d'effeuillage, je n'imagine même pas comment le body pourrait-être un "accessoire" de séduction lors d'ébats amoureux. Car enfin qu'on se le dise, il n'y a pas 36 solutions. Soit c'est moi qui enlève le body et je dois alors, le moment opportun, baisser la tête pour aller trifouiller mon entrejambe à la recherche des 2 boutons-pression, tout en restant sexy, bien entendu. Soit c'est ma moitié qui m'enlève le body et là, et bien il est obligé de me basculer sur le lit, de soulever mes fesses et de lever mes jambes pour détacher les boutons. C'est très simple en fait, il doit procéder exactement de la même manière que lorsqu'il change la couche de ma Pepette qui, elle, porte des bodies en coton. Et si toute cette mascarade ne l'a pas rebuté, mon cher et tendre n'aura plus qu'à m'admirer avec le body ouvert qui pendouille à l'avant et à l'arrière, au niveau du minou.

Mais qui a dit que porter un body était sexy ?! Porter un body, c'est tout simplement cruel !

Si en dépit de ce post, vous avez très envie de tenter le body, si vous habitez de préférence la région parisienne, si vous faîtes un 85B et si vous n'avez pas un trop long buste, mon body est pour vous, je vous l'offrirai avec plaisir. Contactez-moi...

vendredi 1 février 2013

Le pipi dans la rue

Mais qu'est-ce que c'est que ce titre, mais qu'est-ce qu'elle nous fait, nous on attendait l'épisode 2 j'ai testé "porter un body""...Oui et bien je suis une fille qui ménage le suspense. Aujourd'hui, je vais vous parler du pipi dans la rue, certes c'est moins glamour que le body mais que voulez-vous je suis très éclectique. Et puis, le bonhomme sur lequel je suis tombée en sortant de chez moi ce matin m'a bien inspirée. 

Bien entendu, ce n'est pas le premier que je vois faire et ce ne sera certainement pas le dernier, mais bon quand même, dégainer son appareil pour une vidange, juste à côté de notre grille, mince alors ! C'est bien simple j'ai failli marché dedans. En plus ce n'était ni un clodo, ni un ivrogne mais plutôt le genre père de famille qui a décidé de pisser sans gêne ; même pas dans un coin sombre, même pas entre deux voitures non, au vu et au su de la populace, à croire qu'il voulait que l'on se délecte de son organe (au demeurant pourtant très commun, pour ce que j'en ai vu).
En d'autres temps, je ne me serais pas gênée pour lui balancer un truc du style " Vous pourriez pas faire ça ailleurs, espèce de porc !", mais maintenant avec la poussette, c'est plus difficile pour courir. 

Bon c'est vrai, il m'est déjà arrivée moi aussi de me soulager dans la rue, accroupie, culotte baissée, les fesses à l'air derrière un camion, mais c'était...il y a longtemps. J'ai également plusieurs fois mouillé mes chaussures en urinant (oui parce que les filles ne pissent pas mais urinent) dans l'herbe, sur le bord d'une route de campagne. Je tiens à préciser que c'est la rosée du matin qui a mouillé mes chaussures !

J'avoue également avoir aidé mon fils à assouvir son besoin pressant contre un arbre en plein Paris. Pire, sa nounou brésilienne lui a même fait faire pipi dans une cabine téléphonique parce qu'elle trouvait que c'était trop sale d'uriner dans la rue. Hein???? Oui moi non plus je n'ai pas compris... les différences de culture certainement...

Mais bref, revenons à notre pisseur du jour, son attitude est d'autant plus déplorable qu'il aurait pu utiliser la sanisette située à 50 mètres. Il ne l'avait peut-être pas vu me dites-vous ? Mais enfin il n'est pas sans ignorer que l'on peut désormais télécharger des applications Android ou Iphone nous permettant de localiser les toilettes publiques dans Paris (si je vous assure, ça existe, c'est génial, on n'arrête pas le progrès).

Bien que Paris soit équipé, depuis 2006, de 400 toilettes publiques gratuites (c'est pas énorme non plus, c'est vrai), force est de constater que les gens (généralement les messieurs, c'est tellement plus facile pour eux) continuent à considérer la ville comme un pissotoir géant. Ces sanisettes ont été remplacées par des sanitaires modernes au cours des 3 dernières années. Ils sont accessibles aux handicapés, respectueux de l'hygiène (lavage du plancher et de la cuvette systématique après chaque utilisation) confortables (chauffage, musique d'ambiance...). Que demande le peuple !...

Même si le concept est génial, il n'est pas toujours au point. J'ai été amenée à les utiliser, l'année dernière.
Pénétrer dans ces sanitaires, c'est un peu comme pénétrer dans une douche italienne. Il y a de l'eau partout. Lorsque les portes se sont refermées derrière moi, ma première appréhension a été "Vais-je pouvoir ressortir ?" Enfin tant qu'à être là, autant œuvrer, le reste, on verra après. A peine me suis-je assise sur les toilettes qu'une sonnerie a retenti, que les portes se sont ouvertes offrant à la rue mon image sur le trône, le pantalon sur les genoux, une expression d'effroi sur mon visage. Puis elles se sont refermées, puis rouvertes, puis refermées, puis rouvertes dans une danse incessante. Mon fils a paniqué, lorsque ma petite affaire accomplie (et bien oui, ça ne m'a pas coupé l'envie), j'ai voulu ressortir alors que la porte continuait son va et vient. Pour pouvoir m'extirper de ce piège, j'ai dû m'élancer à l'extérieur entre deux ouvertures (Fort Boyard à côté c'est de la gnognotte !). Depuis je n'y suis pas retournée, c'est vrai. J'ai repris mes bonnes vieilles habitudes chez McDo.

Tout ça pour dire que ce n'est pas par manque de toilettes publiques que Paris sent l'urine et que les hommes s'épanchent ainsi à tout va dans les rues. A bas le savoir-vivre, les bonnes manières et la propreté, ces messieurs n'ont tout simplement pas envie d'attendre pour pisser. Et n'allez pas me dire qu'ils ont tous des problèmes de prostate !


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