lundi 28 janvier 2013

J'ai testé "porter un body" - Episode 1 dénicher le body !

Le body refait son apparition, pièce star du Salon International de la Lingerie 2013, on parle beaucoup de lui. Vous vous souvenez, il était tendance dans les années 80, comme quoi la mode est un éternel recommencement.

Je me rappelle en avoir porté un dans mon adolescence. Je n'en garde d'ailleurs pas un très bon souvenir. Ce n'était pas un body dessous (lingerie) mais un body dessus (pièce de vêtement). Il était bleu marine avec des petites fleurs blanches. J'ai dû le porter seulement une ou deux fois et la seule chose dont je me souviens c'est qu'il m'écrasait la poitrine alors que je n'en avais pas (oui c'est fort hein !).

Près de 20 ans après, je me sentirais prête à réessayer un body et ce, bien que ma situation mammaire n'est guère évoluée. J'ai vu sur le net de jolies modèles qui mettent en valeur la poitrine avec des armatures et du rembourrage, histoire de ne pas faire trop pitié. Je me laisserais bien tenter par un body en dentelle afin d'apporter une petite touche sexy et frivole à mon quotidien.


Pensant qu'il me serait plus simple et plus pratique de me rendre en boutique (j'habite quand même Paris) plutôt que de commander sur internet, j'ai arpenté un centre commercial à la recherche de MON body. Et là, grande déception, cette pièce a peut-être fait son retour sur les podiums mais pas dans les magasins.

Premier arrêt chez H&M : Oui, je sais H&M n'est pas une boutique de lingerie, mais H&M est plutôt au cœur des tendances et surtout H&M n'est pas cher on ne sait jamais si mon corps ne faisait pas totalement ami-ami avec le body je n'aurais ainsi pas trop de regrets. Et bien, chez H&M, il y avait toutes sortes de brassières, de guêpières, de caracos...gainants, de culottes...gainantes, de robes...gainantes et de gaines (Et bien, je ne savais pas que la gaine était autant revenue en force !) mais pas un seul body.

Second arrêt chez Darjeeling : J'ai d'abord cherché dans le coin des soldes, en vain. C'est dans la nouvelle collection que j'ai remarqué un body en lycra, style "juste au corps" pour jouer les Véronique et Davina. Une vendeuse m'a indiqué qu'il s'agissait du seul modèle du magasin et que les bodies en dentelle ne se faisaient plus.

Troisième arrêt chez Passionata : J'ai fureté un moment. Puis, j'ai finalement questionné une vendeuse. "Si, si, nous avons des bodies", elle m'entraîne dans un petit coin et me montre un modèle en dentelle bleu, pas forcément à mon goût mais c'est un début, je jette un coup d'oeil au prix 79 € décidément il n'est pas à mon goût. "C'est tout ce que vous avez ?" "Euh...non, non" et la vendeuse va s'enquérir auprès de sa collègue et les voilà toutes deux qui s'affairent dans la boutique, ouvrent leurs tiroirs, remuent leurs cintres puis reviennent vers moi. Elles n'avaient finalement pas d'autres modèles.

Quatrième arrêt chez Orcanta : Je tombe sous le charme du seul et unique body du magasin, taille 95B, et donc vous l'aurez compris surdimensionné pour moi. La vendeuse m'explique que les bodies ça ne se fait plus, que les françaises ne les trouvent pas confortables. Elle m'oriente ensuite vers des guêpières toutes plus magnifiques les unes que les autres. Mais je trouve cela quand même "too much", je ne me vois pas avec tout cet harnachement.

Cinquième arrêt chez Etam Lingerie : Là j'ai le choix (si l'on peut dire) entre un body tout en dentelle sans armature ni balconnet et un body gainant en lycra sachant que le body gainant ne s'adresse qu'aux gros bonnets, enfin plus exactement ne s'adresse pas aux petits bonnets (inférieurs à 90C).

Sixième arrêt chez Soleil sucré : c'est la première fois que j'ose pénétrer dans une des boutiques de cette enseigne, la couleur des dessous m'ayant toujours rebutée : du jaune citron, du bleu canard wc, du vert flashi, du rose criard... A peine ai-je franchi la porte qu'un parfum sucré vient m'écœurer. En effet, une vendeuse asperge généreusement la boutique de son pschitt vanille bon marché, une horreur et pas de body à l'horizon. J'interpelle la vendeuse en essayant d'éviter ses attaques nauséabondes. "Si, nous avons un modèle à paillettes à l'entrée vous ne l'avez pas vu ?" Un modèle à paillettes, je n'en demandais pas tant ! Je m'approche du dit-body mais pas trop près quand même parce qu'il est très repoussant, bienvenue au royaume du mauvais goût ! En plus d'être string, le body est ouvert dans le dos et sur les hanches, autant dire qu'il ne doit pas coûter cher en tissu. Le tissu, parlons-en, moitié dentelle, moitié tulle, de couleur blanc, tellement blanc qu'il en devient transparent, des paillettes négligemment dispersées sur le peu de tissu et pour "édulcorer" le tout une espèce de petite peau de lapin de couleur blanche a été ajoutée sur le devant en guise de collier. C'est ridicule, grotesque, on doit trouver un modèle identique dans un magasin de farces et attrapes. 

Septième et dernier arrêt aux Galeries Lafayette : Je fais le tour de toutes les marques, seules deux d'entre elles proposent des bodies en dentelle mais sans balconnet. Par contre, quasiment toutes les marques ont opté pour la gaine sous toutes ses formes (incroyable !). Finalement je me décide à essayer un body seconde peau (plutôt gainant) à balconnet de chez Woman's Secret. Dans la cabine d'essayage, je m'interroge sur la façon de l'enfiler. Par le haut, il ne passe pas, ce sera finalement par le bas. Une fois passée et installée, on est loin de l'effet seconde peau. Je me sens totalement saucissonnée, j'ai pris en plus le modèle de couleur rose pâle, je m'observe dans le miroir, je ressemble à un petit saucisson à l'ail. C'est effarant ! 

Jamais je n'aurais pensé que ce serait si compliqué de trouver un body, je pense continuer mes recherches sur le net... 

Dernière minute : J'ai trouvé hier mon body chez Valège, il est exactement comme je voulais. Je ne l'ai pas essayé (pas pratique dans les boutiques de cette enseigne). A SUIVRE DONC DANS L'ÉPISODE 2 (Quel suspense !).


vendredi 25 janvier 2013

Se faire des cheveux blancs

Il y a quelques années déjà que j'ai découvert mon premier filament blanc, le premier d'une longue lignée, parce qu'entre temps, il a fait des petits. Je vieillis, c'est un constat. C'est comme ça, je ne peux pas lutter. Le mécanisme de pigmentation de mes cheveux s'essouffle, comme le reste. 

Mes cheveux blancs étaient nombreux, tous agglutinés au sommet de ma tête. Certains étaient dressés sur le crâne faisant les fiers et d'autres étaient lascivement allongés au côté de leurs congénères bruns. Je parle d'eux au passé parce que je les ai tous exterminés, hier. Ils étaient 27, je les ai comptés.

Un par un, je les ai arrachés. Je n'ai pas utilisé de pince à épiler, j'y suis allée à la sauvageonne. Bien entendu des cheveux en bonne santé sont venus avec, mais qu'importe. Quand je me suis vue hier matin dans le miroir, je me suis, comment dire, enflammée. N'allez pas croire que mes cheveux blancs sont apparus comme cela en une nuit comme Marie-Antoinette la veille de sa montée sur l'échafaud, non, mais ce matin-là mes cheveux blancs dans ma crinière brune ont attirés la lumière comme jamais encore ils ne l'avaient fait. J'avais le choix entre péter le néon de la salle de bain, me voiler la face (au sens propre comme au sens figuré) ou me séparer des indésirables vilains blancs.

Vous allez me dire, "misère, ma pauvre, tu n'aurais pas du les arracher, il en repoussera 10...". Je vous rassure c'est une légende, le cheveu repoussera seul et non pas multiplié par 10, 100 ou 1 000. Oui, je les ai arrachés, sans doute pour mieux recommencer, car à partir du moment où ils blanchissent, ils repousseront inévitablement blancs.

Mais concrètement, que peut-on faire ?  

Accepter son sort et les laisser naturels, tout en sachant que chez les femmes avoir les cheveux blancs, c'est faire plus vieille que son âge, faire malade, faire ménopausée. C'est d'ailleurs une grand injustice, quand on pense que chez les hommes, avoir les cheveux blanc est un signe de maturité et un indéniable atout de séduction.

Opter pour la coloration professionnelle. C'est s'engager dans un cercle vicieux onéreux car on est contraint de se rendre chez le coiffeur toutes les 4 à 6 semaines (grand maximum) pour effacer les racines, un cheveu poussant de 0,7 à 2 cm par mois. Sans compter que les colorations assèchent et ternissent les cheveux à terme.

Opter pour la coloration à la maison et là je dis attention aux mauvaises surprises tant en terme de couleur de cheveux que... d'application. Je m'y suis risquée l'année dernière et ma salle de bain s'en souvient encore (photos à l'appui). Ne me demandez pas comment je me suis débrouillée, je ne le sais pas moi-même mais j'ai été assez habile pour mettre du produit colorant au plafond et sur la machine à laver. A la base, c'était une coloration qui devait s'estomper en 6 à 8 shampoings mais j'ai eu beau faire mousser mon plafond et ma machine, la coloration s'est avérée finalement permanente.


Camoufler les cheveux blancs avec tout ce que l'on trouve : un bonnet (c'est la saison), des barrettes, des pinces, des bandeaux, porter la queue de cheval... ou du maquillage, si c'est possible, mais pas magique ! Depuis 2011, il existe un mascara pour cheveux blancs, K pour Karité, (je ne l'ai pas essayé) mais compte tenu des différents avis et commentaires que j'ai glanés à son sujet sur le web "Trop liquide, ça ne masque pas complètement les racines, il faut le faire tous les jours car ça ne tient pas bien sur les cheveux", Même plusieurs heures après on se tache les mains si on se touche la tête", Le produit donne un aspect sec aux cheveux et s'écaille un peu" ; il me semble tout aussi opportun d'utiliser un mascara pour les yeux ou une quelconque ombre à paupière. Le résultat sera vraisemblablement identique.

Mascara Cheveux

Dans quelques semaines, mes cheveux blancs auront repoussé, il faudra donc que je décide une nouvelle fois de leurs sorts. Tiens, je me laisserais bien tenter par une nouvelle permanente ou des mini-vagues. Le fait d'onduler ma tignasse va un peu l'éclaircir et la cramer, ma foi, c'est également une solution pour remédier aux cheveux blancs. A suivre...


lundi 21 janvier 2013

J'ai fait piquer mes gosses (âmes sensibles s'abstenir)

J'ai fait piquer mes gosses. C'est comme ça, je n'avais pas vraiment le choix. C'était mercredi, la journée des enfants, j'ai pensé que c'était le bon moment.

Il fallait quand même que je prépare un peu l’aîné, 6 ans, le cours préparatoire, il était assez grand pour accepter l'abattoir. Quant à la cadette avec sa petite turbulette, il ne servait à rien, à mon sens, de lui signifier la sentence.

La lâcheté ne m'a pas épargnée et ce n'est finalement que le jour J, à l'heure du déjeuner, que je me suis exécutée.

L'annoncer ainsi à mon Loulou seulement 3 heures avant l'injection, c'est vrai que ce n'était pas folichon. Comme je m'y attendais, il a pleuré, m'a dit qu'il ne voulait pas y aller. Je lui ai expliqué que la Pepette allait également y passer, ça l'a un peu apaisé. Le Loulou est retourné timidement à ses quenelles, il n'avait plus qu'à digérer la nouvelle. Ce jour-là, c'était William Saurin qui régalait, fallait pas tout gâcher.

Les 3 heures se sont égrenées...lentement. Plusieurs fois, mon aîné m'a demandé "Encore combien de temps, Maman ?". "Joue mon Loulou, faut pas y penser " voilà tout ce que j'arrivais à exprimer.
L'heure approchant, j'ai voulu donner un dernier biberon à ma Pepette, on partait quand même pour perpète. Mais elle a du sentir que quelque chose se passait, que j'étais stressée, parce qu'elle n'a rien voulu avaler. C'est donc le ventre en disette que je l'ai mise dans la poussette et nous sommes partis à pied dans le grand froid (-1°C, il y avait longtemps que Paris ne nous avait pas montré ça). 

Mon Loulou a sautillé durant tout le trajet. Il n'avait pas l'air angoissé. Je l'écoutais à peine me parlait de Ben Ten (C'est le héros du moment, je vous dis ça, au cas ou vous n'auriez pas d'enfant). J'étais contrariée par l'hiver, par mon attitude meurtrière, par la Pepette qui n'avait pas pris son biberon, par ces fichues vaccinations.

Nous sommes enfin arrivés au Cabinet du Docteur B. Comme il avait du retard, nous nous sommes assis dans le boudoir. J'ai sorti à nouveau mon biberon mais ma Pepette n'a pas voulu sa boisson, plus de 4 heures qu'elle n'avait pas tété, vraiment, je commençais à m'inquiéter.

Puis ce fût à nous. Mon Loulou a courageusement annoncé qu'il voulait passer en premier, après tout s'il y tenait. Le Docteur B a sorti sa seringue et mon fils est devenu dingue. Je lui ai pris la main et j'ai tenté de le rassurer lui expliquant que si le médecin s'y prenait bien, il ne sentirait rien. Le Docteur B a changé d'expression y'a pas à dire je savais mettre la pression. Il a doucement injecté le produit, mon Loulou n'a finalement rien dit. Pas un cri, pas un pleur, tout s'était déroulé sans heurt. Le Docteur B était un peu vexé, (lui qui aimait bien faire son petit effet) tant et si bien qu'il a proposé de recommencer. Le Loulou n'a pas vraiment apprécié la blague, pour lui, pas question de se remettre à table. Le cuissot un peu endolori, il a souri puis s'est enfui.

Ce fut ensuite le tour de la petite en layette, ma Pepette. A la pesée, déjà elle n'a pas pu s'empêcher de pleurer alors pour la vaccin, vous pensez bien. Je l'ai gardé longtemps après contre moi, la pauvre était dans tous ses états. Puis il fut temps de laisser le Docteur B, d'autres patients l'attendaient. Je l'ai remercié d'avoir vacciné mes enfants et lui ai versé ses émoluments. Nous sommes restés encore un peu dans le Cabinet, j'étais bien décidée à venir à bout de la tétée. Cette fois-ci, ma Pepette a accepté sans rechigner preuve qu'elle m'avait sentie apaisée.

Puis, nous sommes repartis dans le froid, le grand, la petite et moi. Mon Loulou bondissait sur le trottoir serrant parfois la mâchoire, car ce vaccin, mine de rien, n'avait rien d'anodin. Parfois, il visait de son pistolet imaginaire les voitures, et faisait semblant de les prendre en filature. Bien loin de ces aventures, ma Pepette dormait sous sa couverture. De temps en temps, elle battait des cils preuve que son sommeil restait fragile.
Finalement tout s'était bien passé, il n'y avait pas de quoi stresser. Que voulez-vous je suis comme ça, vacciner mes enfants moi je n'aime pas.


vendredi 18 janvier 2013

Cinquante nuances de Grey, intéressant ?

Bon, je n'ai pas résisté à l'hypermédiatisation du roman "Cinquante nuances de Grey". J'ai fini par l'acheter et j'ai englouti les 550 pages en 2 soirées. Croyez-moi ce n'est pas l'intrigue qui m'a tenue ainsi en haleine, et pour cause il n'y en a pas. Je l'ai uniquement dévoré par pur voyeurisme.

"Cinquante nuances de Grey" n'est pas de la grande littérature, tout au plus un Danielle Steel (si j'étais méchante, je dirais un petit Marc Levy), aux scènes pornosoft et aux personnages caricaturaux.
La soumise, c'est Anastasia une étudiante sexuellement inexpérimentée et tellement crédule que ce n'est pas des fessées que l'on a envie de lui administrer mais des claques à chaque page.
Le dominant, c'est Monsieur Grey, de son petit nom Christian, mais attention, ce n'est pas le cri-cri d'amour d'"Hélène et les garçons", ah non, parce que si vous en êtes resté là, la transition risque d'être douloureuse (ma foi le terme est assez bien choisi) donc le Monsieur Grey (on va plutôt l'appeler ainsi hein ?) est milliardaire, extrêmement beau et monté comme un âne (une caricature je vous dis).

Au lit (c'est de moi dont on parle là, calmez vous, je ne vais pas vous lire un extrait comme ça à froid, comme l'a fait Roselyne Bachelot sur D8), bon je reprends, au lit, calée par les oreillers, j'étais absorbée par ma lecture depuis plus d'une heure quand ma moitié m'a apostrophée, un petit air amusé et sournois à la fois "Alors c'est intéressant ? " Ah on peut dire qu'il a le chic !
J'ai levé la tête et abandonné à regret mes personnages en plein coït (sachant que j'avais du me farcir plus de 200 pages de fadaises et autres mièvreries avant d'arriver enfin à ce passage croustillant) et j'ai tenté d'aligner 3 mots qui se tiennent pour lui répondre le plus aimablement et brièvement possible. Vous allez me dire que "oui" ou "non" auraient été les 2 termes les plus appropriés, mais enfin voilà, je voulais au minimum lui apporter une réponse argumentée. Et puis pour être tout à fait honnête avec vous, il fallait quand même que je retrouve mes esprits. Je ne peux pas passer du coq à l'âne comme ça. En l'occurrence ici c'était plutôt passer de l'âne au coq...enfin n'allez pas croire non plus que mon mari n'est pas bien memb... bref, oubliez.
J'ai donc levé la tête, tenté d'éviter son regard et j'ai bredouillé "Euh...et bien..euh...ouiii." d'une moue dubitative. Mon mari s'est contenté de ces balbutiements, trop content certainement, d'avoir fait par ailleurs son petit effet et je suis retournée à ma fornication littéraire.

Alors, ce roman est-il intéressant ?
Et bien, je répondrais non, mais par contre il a suscité mon intérêt. Un peu comme les émissions débiles que l'on regarde parfois à la télé, vous savez ces programmes qui décrivent des tranches de vie sur le vif ("Confessions intimes", "Tellement vrai"). C'est inintéressant au possible et pourtant on les mate (justement). On observe le comportement d'individus dans leur intimité, on compare leur quotidien au nôtre, parfois on se moque d'eux... Et bien voilà, "Cinquante nuances de Grey" m'a fait un peu le même effet. 
J'avais une vision très sommaire voire uniquement vestimentaire des sadomasochistes : combinaison en vinyle, robe en lanières de cuir, tenue de soubrette, après ce qu'ils faisaient au bal masqué, cela restait pour moi plutôt abstrait. Ce roman m'a donc donné un petit aperçu des pratiques SM, même si d'après les initiés, ce qui y est décrit est très gentillet par rapport à la réalité. Enfin moi, cela m'a bien suffit et loin d'être émoustillée, j'ai plutôt été écoeurée.
Rien que la fessée, j'ai trouvé cela très humiliant. Oui parce que la fessée de Monsieur Grey n'a rien à voir avec la petite tape coquine sur les fesses que vous avez pour habitude de recevoir de votre cher et tendre, dans la cuisine, entre deux plats. La fessée de Monsieur Grey est beaucoup plus musclée, insidieuse, cuisante et avilissante. Et je ne vous parle même pas du martinet, de la cravache, des cordages...et du reste. Non, tout cela n'est décidément pas pour moi. J'ai plutôt besoin de mots doux et de tendresse pour me laisser aller. Ah les bons vieux Harlequins, il n'y a que ça de vrai !


lundi 14 janvier 2013

Je suis femme voilà tout

Causette, vous connaissez ? Non parce que moi j'ai apparemment 4 années de retard. Il a été élu "meilleur magazine de presse" en 2012. Causette, c'est un magazine féminin indépendant et totalement différent. C'est d'ailleurs ce qu'il revendique, son slogan est "Plus féminine du cerveau que du capiton".
Effectivement, Causette aborde des sujets très sérieux (quelques exemples dans son dernier numéro : "l'humanitaire 2.0", "l'amère patrie des français d'Indochine", "l'autodéfense pour femmes"), c'est excellemment bien écrit et souvent avec humour. 

Mais, 

Dès les premières pages, le ton m'a dérangée. Non seulement j'ai trouvé que Causette manquait de légèreté (c'est avant tout ce que j'attends d'un magazine féminin, mais j'en conviens, c'est très personnel) mais en plus je n'ai pas adhéré au discours trop engagé. Causette se veut féministe ! Ce n'est pas que je ne le sois pas (qui pourrait être contre le droit des femmes et l'égalité des sexes), mais je n'apprécie pas d'une manière générale tous les groupements et les mouvements en -iste qui riment souvent avec extrémiste. 
Je ne vais pas vous faire l'affront de vous reparler de la pauvre Carla Bruni-Sarkozy qui s'est maladroitement exprimée sur ce sujet dernièrement et qui a été ensuite "contrainte" de se repentir car ce n'est pas bien de dire que l'on n'est pas féministe de nos jours en France. Mais avait-elle vraiment tort ?

Je suis une femme et je ne me sens pas bafouée :
  • J'ai un bon boulot, bien payé surtout comparé à ceux qui bossent dans les hôpitaux (infirmi(ères), aides-soignant(e)s) et qui eux, font un travail utile et admirable, mais c'est un autre sujet. 
  • Je vais prochainement avoir l'opportunité de réduire mon temps de travail afin de m'occuper de mes enfants. Mon mari va donc en quelque sorte travailler pour deux pendant que moi je m'épancherai de tout mais surtout de rien sur ce blog.
  • J'ai actuellement une femme de ménage (mais je ne serais pas contre le fait que ce soit un homme, je pense même que cela me plairait beaucoup...).
  • Je porte indifféremment des pantalons et des jupes (mais toutes les coupes ne me vont pas).
  • Je n'ai pas peur du regard des hommes (de toute façon dans quelques années ils ne me regarderont plus).
  • Il n'y a pas à mon sens de sexe supérieur, même si parfois ça m'arrange bien d'être le sexe faible (montrer mon petit minois pour obtenir ce que je veux me satisfait pleinement).
Alors oui, bien sûr, vous allez me dire que je me moque, que je suis une privilégiée, que je ne vois pas plus loin que le bout de...ce petit minois. Non, je n'ai pas d'oeillères, je sais pertinemment qu'encore aujourd'hui en France de nombreuses femmes sont frappées par leur conjoint, que dans les banlieues les filles ne peuvent pas se mettre en jupe, que des femmes sont violées, d'autres n'arrivent pas à s'affranchir de leur maquereau ...je sais tout cela. Mais les femmes peuvent également faire preuve de cruautés : certaines congèlent leurs bébés, d'autres enferment leur marmot dans un placard, d'autres encore ferment les yeux sur l'inceste qui s'est installé dans leur foyer...Oui, sur certains points, femmes et hommes sont égaux.

Mais revenons à Causette, est-ce vraiment grave si Verbaudet propose en cadeaux pour nos bambins, sur ses bons de commandes : un sac à main rose et son maquillage pour faire comme maman ou un sac à outils gris pour faire comme papa. "Tu seras une gourde ma fille !", c'est ainsi que Causette a titré cet article. Causette est dure ! Je m'étais dit pendant ma grossesse que je n'achèterai pas de vêtements roses pour ma petite pepette parce que cela fait trop cliché et finalement une grande partie de sa garde-robe est rose et alors, qu'importe, cela ne fera pas d'elle une gourde et cela ne l'empêchera pas non plus d'être gothique plus tard.

Dans son article "Parité ne rien lâcher", Causette se réjouis d'une réforme prévoyant d'instaurer une stricte parité pour l'élection des futurs conseillers départementaux. Les candidats devront se présenter en binôme uniquement : un homme et une femme. Ouah, ça c'est de la parité ! Et sinon on tient compte des compétences et des idées de chacun ou c'est définitivement accessoire ?

Vous l'aurez donc compris, je ne rachèterai pas Causette. Je ne me reconnais pas dans Causette. Ma féminité ne me pose aucun problème, je n'envie rien aux hommes, je suis femme avant tout et fière de l'être.


vendredi 11 janvier 2013

Que révèle votre lave-vaisselle de votre personnalité ?

N'avez vous pas remarqué comme il est compliqué de s'entendre sur la façon de remplir le lave-vaisselle ? Non, rien de plus simple, me répondez-vous : les verres et bols en haut, les assiettes et couverts en bas. Et bien, dans la réalité c'est un peu plus complexe.

Une grande tante ne vous a-t-elle jamais dit au moment ou vous rangiez les assiettes dans son lave-vaisselle "Ah non, ma chérie, ce n'est pas comme cela qu'on les range" ? Votre belle-mère ne vous a-t-elle jamais conseillée de ranger vos couverts de telle façon dans votre propre lave-vaisselle ? Une amie ne s'est-elle jamais exclamée au moment où vous vous dirigiez vers son lave-vaisselle les mains chargées "Non laisse, je vais le faire, je préfère ranger moi-même". Votre moitié ne vous a-t-elle jamais sermonnée " Mais tu ne comprendras donc jamais comment on range les verres !" ?

Ah vous voyez ...

Le lave-vaisselle en dit long sur notre personnalité. Dis moi comment tu ranges ton lave-vaisselle et je te dirais qui tu es :
  • Il y a les méfiants qui rincent systématiquement et scrupuleusement la vaisselle avant de la ranger dans le lave-vaisselle (comme mes parents !!!) et les je-m'en-foutistes qui mettent tout en vrac, advienne que pourra (ça c'est  moi, logique, j'ai été traumatisée par mes parents !!!)
  • Il y a les radins qui ne le mettent pas à tourner tant qu'il n'est pas plein à ras bord (un sou est un sou) et les délicats qui préfèrent le faire fonctionner tout de suite par peur d'être incommodés par les mauvaises odeurs.
  • Il y a les pragmatiques qui organisent les couverts par catégorie, les cuillères avec les cuillères, les fourchettes avec les fourchettes...ce sera ainsi plus facile pour les ranger par la suite.
  • Il y a les angoissés de la vie qui mettent les couteaux tête en bas, on ne sait jamais si quelqu'un venait à s'empaler dessus.
  • Il y a les perfectionnistes qui laissent un interstice entre chaque assiette pour que ça lave mieux.
  • Il y a les publivores qui superposent les bols et les verres : "ben si,  ils l'ont dit à la télé que le produit agissait même si on empilait la vaisselle".
  • Il y a les précautionneux qui lavent les verres à pied, de peur qu'ils ne soient guillotinés dans le lave-vaisselle.
  • Il y a les paresseux qui y entreposent même les casseroles et les poêles, à quoi ça sert d'avoir un lave-vaisselle si on doit faire la vaisselle.
  • Il y a les radins (encore eux, un sou est un sou je vous l'ai dit !) qui choisissent irrémédiablement le programme court économique et relave ainsi la moitié de la vaisselle puisqu'elle est ressortie aussi sale qu'à son entrée.

Vous aurez beau pratiquer votre lave-vaisselle comme il vous plaît sachez qu'il y a quand même quelques règles à respecter et ce, quelque soit son modèle. J'ai fait quelques recherches (oui je sais, j'ai une vie passionnante mais cela vous permettra peut-être de briller en société ou tout au moins d'argumenter auprès de mémé ou quiconque, ce qui n'est pas négligeable), voici donc les principales recommandations des fabricants :
  • Assurez-vous de placer le côté sale de la vaisselle face à la source de l'eau, au centre de la cuve.
  • Placez les verres, tasses et bols à l'envers.
  • Évitez de trop grouper les couverts, notamment les cuillères, pour que l'eau puisse atteindre les surfaces sales.
  • Placez la pointe des couteaux et des objets acérés en bas, par sécurité.
  • Il n'est pas nécessaire de pré-rincer la vaisselle, le détergent utilisé dans un lave-vaisselle moderne enlevant toutes les particules de nourriture.


lundi 7 janvier 2013

Marre du slim

Dans deux jours ce sera les soldes et je me dis que je m'achèterais bien un ou deux pantalons. Seulement voilà, j'ai déjà effectué un repérage dans mes boutiques fétiches Zara, Mango... les pantalons droits et les coupes basiques, elles ne connaissent pas. La mode est au pantalon slim, enfin il y a des années qu'elle est au slim mais j'ai l'impression que cette année c'est l'apogée. Uni, imprimé, jeans, brut, simili cuir, façon velours... on en voit partout. Bon, il est impensable que vous ne connaissiez pas le slim mais soit, je m'en vais vous le décrire en deux mots. 

Slim, ça veut dire "mince" en anglais. Le slim s'adresse effectivement plus aux minces voire très minces qu'aux autres. Enfin, à moins d'être mannequin, d'avoir 15 ans, il reste difficilement portable. C'est un pantalon moulant de la taille aux chevilles. Le slim est à bouton et fermeture éclair et contient du stretch ; vous ne pouvez donc pas le confondre avec son homologue le caleçon (ou leggin) en coton, qui lui, est bien plus confortable. Le slim est taille basse, de sorte que quand vous vous baissez, on voit la raie de vos fesses, le chiquissime ! Très classe également, le geste gracieux que vous adoptez pour le remonter.

En plus d'être inconfortable le slim serait également dangereux. Il serait responsable du développement d'une pathologie causant des troubles nerveux au niveau des jambes (la Meralgia paresthetica), d'infections urinaires, de troubles de la vessie, de torsions des testicules (curieux quand même ces hommes qui portent des slims ?!).

Malgré tout, j'avoue avoir été tentée un jour d'en acheter un. Je suis d'abord passée en cabine d'essayage afin de juger de sa tenue. Soit je n'ai pas su m'y prendre, soit je suis maladroite, soit je ne suis pas souple... toujours est-il que rien que le fait de l'enfiler m'a beaucoup coûté. J'ai manqué de tomber à plusieurs reprises dans la cabine. Car que nenni, vous ne pouvez pas le mettre comme un collant, le slim est tout raide et n'épouse votre corps que quand celui-ci est totalement rentré dedans.
En fait, le problème c'est que lorsque vous entrez un pied dans l'une des jambes du pantalon vous ne savez pas quand vous allez pouvoir le ressortir, vous devez alors jouer les équilibristes jusqu'à sa sortie, c'est ce que j'ai fait. Pour ne pas chuter, j'ai plaqué mon dos contre l'un des murs de la cabine et j'ai tiré...tiré ce fichu pantalon vers le haut pour pouvoir dégager ma jambe. Cette première jambe passée, il a fallu ensuite que je m'attelle à la seconde. Et là, comment vous dire, c'est comme si vous essayiez d'enfiler un pantalon sur une jambe valide alors que l'autre jambe est dans le plâtre, oui effectivement c'est périlleux... Je crois que le pire, c'est quand je me suis vue suante dans le miroir de la cabine en train de me contorsionner l'air totalement atterré par la situation.
Mais la difficulté pour mettre le slim n'est rien comparée à celle de l'enlever. Vous avez le choix entre y passer 1/2 heure ou vous montrer radicale, j'ai opté pour la seconde option. J'ai tiré d'un coup sec vers le bas et laissé tout venir avec le slim, c'est à dire les chaussettes et la culotte.
Cul nu, vous m'entendez, je me retrouvée cul nu dans une cabine d'essayage pour un pantalon soi-disant tendance ! On ne m'y reprendra plus !


vendredi 4 janvier 2013

L'éponge de bain, l'éponge qui vous fait du bien

Pour nos ablutions, plusieurs accessoires de bain s'offrent à nous. 

Il existe le gant de toilette, le ringard en coton bouclette. Certes, il est pratique, épouse bien notre main et nous permet ainsi d'accéder à tous les recoins mais malheureusement, après avoir séjourné humide quelques heures dans la douche, celui-ci sent le croupi et devient un repère à candidas. Pour l'hygiène il faudra repasser !

Plus tendance, la fleur de douche a fait son apparition ces dernières années. En fait, elle ressemble plutôt à une laitue miniature. On s'interroge d'ailleurs sur l'intérêt de cette forme qui rend sa prise en main plutôt difficile. Quant à son tissage et son maillage synthétiques, ils procurent une sensation assez désagréable sur la peau. Néanmoins celle-ci fait beaucoup d'émules, notamment parce que sa texture permet de créer un important volume de mousse.

Et puis, il y a le must, l'éponge. Mais attention pas n'importe quelle vulgaire éponge de cuisine, non, l'éponge de bain celle qui vous fait du bien. Pour ma part, j'ai opté pour la "Calypso body emotion" et croyez moi elle porte bien son nom.









La mienne est rose, ce qui n'enlève rien à son charme. Pour mieux me plaire elle a 2 faces l'une pour me caresser et l'autre pour me chatouiller. Avant toute utilisation il est important de bien la mouiller, votre plaisir n'en sera que décuplé. Préférez un gel douche aux senteurs orientales afin d'éveiller vos sens. Pour mieux savourer ce moment d'intimité, je vous conseille de débuter par sa face câline celle-ci se prêtant mieux aux attouchements.
Malléable à souhait, la Calypso suit parfaitement les courbes de votre corps : cou, buste, rein, hanches, bassin...aucune zone n'est négligée ! Douce et ferme à la fois, elle effectue les mouvements de va-et-vient de votre choix. Il est bon aussi de la laisser s'attarder dans certains plis et replis de votre peau. La Calypso gorgée d'eau, vous exercez d'habiles petites pressions sur votre bas ventre. Le liquide moussant s'écoule à présent le long de vos cuisses, un délice ! Vous vous laissez aller à un petit gémissement de plaisir, signe que vous êtes fin prête à accueillir de nouvelles sensations. C'est le moment de retourner la Calypso.
Plus impertinente, cette seconde face titille votre derme et finit de vous exciter. Ces petites alvéoles parcourent votre corps de frissons, à moins que ce ne soient les frissons qui parcourent votre corps, vous ne savez plus, tandis que la pomme de douche souffle le chaud et le froid, vous êtes dans tous vos états..."MAMAN"...Zut, c'est votre aîné qui vient de vous appeler et de vous ramener à la réalité. C'est vrai, votre priorité était de vous laver.
Vous effectuez rapidement un dernier passage sur les zones "stratégiques" : les aisselles et leurs arômes si particuliers, la choupinette et ses effluves marines. Nul doute que vous seriez bien restée encore quelques instants à paresser car oui, y'a pas à dire, l'éponge de bain, elle vous fait du bien !


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